Le pourquoi du comment

Pourquoi ce projet de voyage ?

Pourquoi partons-nous pour un long voyage ? Ce n’est clairement pas pour fuir notre vie en France, nous y tenons et sommes bien décidés à y replonger au retour !
Il s’agit plutôt de changer de mode de vie le temps d’un périple. Voir le monde, voir du monde, découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux paysages, se dépayser. Vivre dehors, en contact direct avec les éléments, la nature et les gens.

Avoir des préoccupations simples : où réapprovisionner notre « sacoches de bouffe », où allons-nous dormir, par où se diriger, prendre soin de nous et du matériel… quelles nouvelles péripéties et rencontres vont nous arriver aujourd’hui… entre 2 pédalages, avoir du temps pour bouquiner, photographier, se poser etc…
Nous partons pour un long voyage à vélo, c’est notre choix, notre projet. Mais que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas forcément synonyme de vacances ! Nous avons déjà testé et savons bien que ce ne sera pas tous les jours 100% plaisir, et nous devrons faire face aux petites (voir même un peu plus grandes) galères : montées qui n’en finissent plus sous un soleil de plomb, pistes sableuses, casse de matériel, estomac fragilisé, coup de blues, coup de stress…

C'est quand qu'on va où ?

Cette fois-ci nous ne quittons pas définitivement logement, boulots, et ville du moment : notre voyage est borné dans le temps, c’est une année sabbatique. Nous ne sommes donc pas tout-à-fait dans le même état d’esprit que pour notre précédent grand voyage : nous n’aurons pas la liberté de se dire à un moment donné « tiens, et si on passait par la Mongolie puis la Norvège avant de rentrer ? », ou bien « ça y est, on a bien voyagé, maintenant on peut décider de rentrer ». Non, cette fois-ci la date de retour est déjà fixée avant même d’être partis ! C’est le prix à payer pour retrouver notre maison et surtout nos boulots au retour. Allez, on va pas trop se plaindre quand-même !

En 2008 nous avons parcouru l’Eurasie, de Brest à Hanoï, en passant par le Proche et Moyen Orient, l’Asie Centrale, la Chine et l’Asie du sud-est, puis en revenant par la Mongolie et la Norvège.
Et maintenant on va où ? Afrique, Australie, Etats-Unis, Amérique du sud ? Tout est bien tentant, il y a tant de choses à découvrir… mais pour cette fois-ci ce sera l’Amérique du Sud !

Pourquoi l’Amérique latine ? Cordillère des Andes, Altiplano, Salar d’Uyuni, Lac Titicaca, Sud Lipez, Carratera australe, Terre de feu… ça ne vous fait pas rêver ?
En plus de ça, en longeant la côte pacifique, l’espagnol est parlé dans tous les pays. Nous aurons donc moins la frustration (quand on commencera à bien se débrouiller en espagnol !) ressentie en Eurasie avec la barrière de la langue. Le plaisir d’échanger lors des rencontres était bien là, mais à un moment donné on ne pouvait pas pousser plus loin la conversation.
¡ Hablemos espanol !

Par rapport aux climats c’est très bien aussi, puisque ça va nous permettre de rouler pendant un an sans trop subir de températures et pluies extrêmes.
Concrètement : départ fin avril de France, arrivée à Quito en Equateur début mai. La suite du trajet est en pointillés : Pérou, Bolivie, Chili, Argentine. Et si le mental et le physique tiennent le coup, pourquoi ne pas descendre jusqu’à Ushuaïa ?

Comment y allons-nous ?

L’Amérique du Sud, d’accord, mais comment ?

Essayer le voyage à vélo, c’est l’adopter ! Alors oui, Loïc a bien essayé de négocier avec Corinne une année en voilier, mais ça n’a pas marché…
C’est donc sur nos vélos couchés que nous repartons, à la force des mollets. A vélo, mais pas uniquement : il va bien falloir traverser l’Atlantique. Alors fini les belles paroles de notre précédent voyage à propos de l’avion et de l’empreinte carbone, nous mettons les pieds dans le plat et nous cramons la couche d’ozone !
Précision tout de même, pour ceux qui n’ont pas suivi Coco & Lolo en Eurasie : notre voyage ne sera pas un défi sportif ou un quelconque record de traversée de l’Amérique latine. Ce sera plutôt Coco & Lolo les escargots à vélo. Tout doucement…

Juste à 2 ? Asso Dep'Eco Trip

Nul besoin d’une mission particulière pour partir voyager, juste l’envie de se faire plaisir et de voir du pays. Mais tant qu’à barouder, autant le faire de manière douce et en partageant nos aventures dans un carnet de route ! C’est ce que relaie l’association Dep’Eco Trip :

Mettre en avant les modes de déplacement écologiques, en particulier le vélo.
Etablir des liens privilégiés avec les élèves d’écoles primaires et les résidents de maisons de retraite, qui suivent les péripéties du voyage, relayés par les instituteurs et animateurs au fur et à mesure des thèmes soulevés par l’expédition.

Les Molo Safar font également partis de l’asso, et partent voyager en Europe et en Asie à partir de mars 2017, suivez-les !