Resumen en español
¿Hablas español?
Desde muchos años Lolo soñaba con ir en Valparaiso. Cuando estudiaba alemán en el colegio había una lección con un viejo pirata que decía « Valparaiso
wunderbar! ». Y nosotros también nos gusta mucho esta ciudad.
La gente nos dijo que Valparaiso es una ciudad peligrosa. Como en todas las grandes ciudades hay barrios donde no tiene que ir, pero nunca nos parece peligroso y nos gusta mucho caminar en Vaparaiso. Muy diferente, con muchas colores grafitis y ascensores es muy agradable de pasearse en esta ciudad.
Alojábamos un pequeño hostal donde encontramos otros viajeros.
Con Valp’otop hicimos una visita comentada de la ciudad en francés. Anouk fue una muy buena guía y nos explicó muchas cosas : historia, grafitis, y muchas anécdotas.
Y también visitamos » la Sebastiana », la casa de Pablo Neruda en Valparaiso. Está conservada con todos sus muebles, y tiene una vista espectacular sobre toda la ciudad y la bahía.
Pequeña anécdota. Porque las casas son de todas las colores en Valparaiso?
Como hay muchos terremotos en Chile, la gente construye las casas con madura, y para protegerlas ponen chapa sobre la madura y pintan la chapa con pintura de los barcos, de todas las colores!
Valparaiso, wunderbar !
Depuis le temps que ce nom me faisait rêver. Une invitation au voyage. Pour comprendre, il faut remonter un peu plus d’un quart de siècle en arrière. En cette lointaine époque, un vieux capitaine, pirate ou pêcheur je ne sais plus, avait occupé une double page de mon livre de leçons d’allemand. Il avait un perroquet sur l’épaule. Mais ce dont je me rappelle surtout, c’est l’entendre s’exclamer « Valparaiso, wunderbar » ! Eh bien, m’y voici, et je suis du même avis que le capitaine. Valparaiso est atypique, poétique, anarchique. Colorée, contrastée. Bâtiments coloniaux, maisonnettes de toutes les couleurs, quartiers touristiques, quartiers populaires, quartiers oubliés. Tags, graffs, fresques. Ruines. Port militaire, port de pêche, port de commerce. Boutiques de quartier, bars et cafés, vendeurs de rue, supermarchés et galeries commerciales. Vieux trolley classé à l’Unesco, bus fonçant à toute allure à la recherche du maximum de passagers.
Plusieurs fois lors de promenades, on nous met en garde à propos de risques de vols et d’agressions. Ceci étant, à aucun moment nous ne nous sentirons en danger. Comme dans n’importe quelle ville, il y a des quartiers où il ne vaut mieux pas s’aventurer.
Un citron vert s'il-vous-plait !
Entre deux promenades, nous passons notre temps au Limón Verde, l’hôtel où l’on a posé nos sacs et nos montures d’acier. C’est un bâtiment à l’image de la ville, plutôt biscornu, original et charmant. Le soir de notre arrivée, on fait la connaissance d’Alix et Maëva, qui commencent tout juste un voyage de 6 mois en Amérique du Sud, en sac à dos. Le courant passe bien et l’on passe ensemble une sympathique soirée. Voici un lien vers leur blog, très intéressant à suivre, car il sort des sentiers battus de la blogosphère voyageuse. Il pousse des portes et nous ouvre ou ré-ouvre les yeux sur des sujets d’actualité, mais aussi présente des portraits de personnes rencontrées en chemin. Bon, Coco et moi on n’est pas très intellos, alors on a besoin de bien se concentrer pour tout comprendre, mais c’est tant mieux !
Culture Valp'otop !
Après 3 jours à se balader, à trier photos et vidéos, à écrire notre carnet de voyage, à manger des glaces, boire des bières et du vin, discuter en français / espagnol / anglais, après avoir visité la maison de Pablo Neruda… on décide de rester un 4e jour pour se joindre au tour de la ville en français, organisé par Val’otop Tour. Le principe : un(e) guide francophone, des touristes francophones, un tour à pied de 3 heures pour apprendre une multitude de choses sur « Valpo ». Cerros Concepcion et Allegre, quartiers populaires, funéculaires, fresques…
Je ne vais pas vous retranscrire tout ce qu’on a appris, mais quand-même 2-3 trucs.
C’est Anouk qui nous guide. Elle est facilement reconnaissable avec sa casquette et son t-shirt à l’effigie de l’asso : noirs, Valp’otop écrit en grosses lettres blanches. On est un petit groupe d’à peine dix, parfait.Anouk vient de finir ses études à Santiago, c’est une artiste, et peut donc nous expliquer parfaitement les fresques les plus belles ou les plus engagées de la ville.
Un peu de politique, en remontant jusqu’au coup d’État de Pinochet contre Allende en 1973, pour bien comprendre le pourquoi du comment de la situation actuelle. D’ailleurs nous sommes le jour des élections présidentielles au Chili. Le soir nous apprenons que c’est la droite conservatrice qui gagne le 1er tour. Tiens, encore un homme d’affaires… C’est toujours mieux que l’extrême droite, mais qui fait tout de même un score assez significatif… décidément, on marche sur la tête un peu partout…
Allez, plus léger : savez-vous que Valparaiso est la ville de beaucoup de premières au Chili : première bière nationale, premier journal, première douche chaude, premier studio photo, première église protestante, premier port de commerce (jusqu’à être détrôné par San Antonio)…
Avec l’ouverture du canal de Panama, le Joyau du Pacifique décline fortement… puis connaît un nouvel essor début à la fin des années 1990 en devenant ville d’art et ville culturelle : le tourisme croît fortement.
Pourquoi les maisons sont-elles en tôles colorées ? Car l’activité sismique est régulière dans les parages. Les maisons sont donc construites en bois, plus souple pour résister aux secousses. Pour protéger le bois des intempéries, les Porteños le recouvrent de tôles traînant des cargaisons du port. Et pour protéger de la corrosion ces tôles, celles-ci sont peintes avec les peintures servant à peindre les bateaux de pêche. En général donc, des couleurs vives. En s’interdisant de peindre d’une même couleurs des maisons adjacentes. D’où une ville au rendu patchwork !