du 18/02/2018 au 03/03/2018

Tierra del Fuego

Le 11 mars 2018 par Lolo

Info pays Patagonie
Dernière étape de notre périple Sud Américain, la traversée de la Terre de Feu.

Oups, erreur de signature, c’est Coco qui a écrit !

15 jours de Porvenir à Ushuaïa, dont 1 jour de pause à Tolhuin, 1 jour de pause aux cabanes de l’hôtel abandonné Petrel, 3 jours de pause à Ushuaïa

Resumen en espanol

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Última parte de nuestro viaje en América del Sur : cruzar la Tierra del Fuego ! Para hacer lo vamos a pedalear lo mas posible en los ripios sin circulación. Pero en estos ripios tampoco no hay pueblos y tiendas. Tuvimos que comprar comida por 6 días y estabamos muy pesados.

Descubrimos la bahía Inútil. Qué lindo!
Había sol, el mar estaba azul y los paysajes estaban dorados con las hierbas secas. Y había muchos animales : delfines, condores, cormoranes de las rocas, ovejas y guanaco.
El problema estaba que había mucho viento. Pero encontramos una pequeña cabaña de pescadores y acampamos al lado, protegidos.
El día siguiente en un pequeño refugio vimos un dibujo de nuestros amigos francés Fred y Ophélie. Lo hicieron hace 4 años. Ahora estos chicos tienen un nuevo proyecto : estan abriendo un camping en Nornandie.

La bahía inútil es un lugar desértico, casi sin población, pero hay un lugar donde vive una colonia de pingüinos rey. Antes estaba un lugar libre pero turistas vinieron  molestar a los pingüinos : tomar los en sus brazos o poner los gafas o gorras para hacer la mejor foto y también tirarlos piedras para verlos correr. Ahora hay un parque para controlar a los turistas y no molestar a los pingüinos.
Pudimos observarlos y fue muy muy bueno para nosotros. Vimos también polluelos y niños pingüinos. Los niños son muy cómicos y casi tan grandes que su padres pero con color y piel diferente.

En el muy pequeño pueblo de Cameron encontramos a Victor. Victor es el jefe de una estancia muy grande y nos invitó a quedarnos en su dormitorio por la noche. En esta estancia hay muchos jovenes que vengan a trabajar durente las vacaciones para ganar dinero. Dormimos en una pequeña habitación, pudimos ducharnos con agua caliente, y compartimos su cena y su desayuno en el grande comedor con todos los trabajadores. Comimos una muy muy rica sopa de oveja y pan casado muy rico.

El día siguiente, llevamos la costa y fuimos en dirección del centro de la isla. Pedaleamos en una pampa muy seca y con mucho viento. Al inicio el viento estaba con nosotros y nos ayudó mucho. Pero tuvimos tambiem viento de contra y el peor fue viento de lado. Viento de lado es terrible porque había ráfagas muy muy fuertes y con ellas no era posible de manejar su bici. Zigzagueamos en la carretera. Afortunadamente estabamos en una carretera sin circulación. Habría hecho muy peligroso en una carretera con circulación.
Pensabamos  estar solos en el mundo pero encontramos a un ciclista chileno. Juntos fuimos hasta Pampa Guanaco, un lugar donde hay un comisaría, para acampar protegidos del viento. Los carabinieros nos permitieron de acampar al lado de la iglesia donde había un otro ciclista italiano. Y también una chica viajando con dedo. Habamos pero cada uno fue rápidamente en su carpa porque hacía muy frío.

El día siguiente fue el último día en Chile. Que lastima ! Nos gusta mucho el Chile y a los chilenos.
Fue tambien el último día pedaleando en ripio en América del Sur. Después 6 días en ripios llegamos en la carretera principal.
En esta carretera había mucha circulación, y muchos camiones. No fue agreadable, pero vimos el Atlántico que no vimos desde  hace 10 meses.

Unos kilómetros antes el pueblo de Tolhuin encontramos la famila de francés que vimos hace 2 meses. Que suerte! Hablamos un poco y nos consiguieron de ir en un camping al lado de Tolhuin.

Estábamos muy cansados porque estuve enferma ( tuve un catarro) y nos fuimos a descansar en este camping muy original. Roberto el dueño le gusta construir cosas con recuperación de basura.
Pudimos hacer un último asado y como estaba el fin de semana  vimos a las familias familias de Argentina hacer asados todo el día. Ellos comen mucha mucha carne.

Fuimos un poco adelantados para llegar en Ushuaia, por eso nos paramos 2 noches al lado el lago escondido. Había un hotel cabañas abandonado y es posible de ir en las cabañas. Un lindo lugar muy tranquilo donde muchos ciclistas se paran y donde los jóvenes vienen hacer fiestas las fines de semana.

En Ushuaia, fuimos en la casa de Diego, un warshower.
Una estupenda manera de terminar nuestro viaje. Diego es un hombre estupendo y muy simpático. Encontramos también a su familia : Marcela su esposa, y sus chicas Orelia y Emilia. En su casa nos sentimos tan cómo en nuestra casa y pudimos preparar todo nuestro equipaje. Desarmar las bicicletas, ponerlas en cartones ( Diego nos dijo donde encontrar cartones), y  preparar las alforjas. Diego tiene también 3 perros y 3 gatos que les gustan mimos. Vimos Samuel un ciclista francés que encontramos en la carretera austral.
Muchas muchas gracias  a toda la familia Frangi para todo!

ON SE REGALE AUTOUR DE LA BAIE INUTILE

Pour traverser la Terre de Feu nous avons décidé d’emprunter au maximum les pistes plutôt que la route bitumée et passante. Nous sommes bien lourds car nous ne trouverons pas de ravitaillement durant 6 jours, mais sur ces pistes du bout du monde, nous sommes les rois du monde. A part quelques estancias (des fermes immenses qui s’étendent sur des milliers d’hectares), et quelques autos et camions que l’on croise, il n’y a personne, seulement la nature.
Le soleil est de retour et la Baie Inutile est magnifique : mer bleue et paysages dorés d’herbes sèches. Et partout des animaux : un groupe de dauphins nous offre un spectacle d’acrobaties, des rapaces et des condors tournoient au dessus de nos têtes, sur les plages des cormorans des roches profitent du soleil perchés sur leurs rochers et les guanacos sont partout. Ils sont aussi bavards que les vigognes et dès qu’ils nous entendent approcher ils se mettent tous à hénir.
Le seul problème c’est qu’il y a toujours beaucoup de vent. Mais l’on trouve une petite cabane de pécheurs derrière laquelle on s’installe pour se protéger pour la nuit, à quelques mètres de l’océan, et on s’endort bercés par le roulis des vagues.
Le lendemain lors d’une pause biscuits près d’un petit abri, nous trouvons une trace de nos amis Fred et Ophélie, un petit dessin réalisé 4 ans plus tôt que l’on complète à notre façon (cf galerie photo)… D’ailleurs puisque je parle d’eux, je vais me permettre une petite page de pub !


LE CAMPING DE SAINTE-MERE-EGLISE EN NORMANDIE

PAGE DE PUB : LE CAMPING DE SAINTE-MERE-EGLISE EN NORMANDIE

De retour en France après presque deux ans de voyage à vélo sur les routes d’Eurasie, Fred et Ophélie se sont lancés dans un nouveau projet : ouvrir un camping.
On ne l’a pas encore vu de nos propres yeux (mais fin mars on ira), mais connaissant les nouveaux proprios on vous le recommande déjà chaudement. Le camping se situe à Sainte-Mère-Eglise, en Normandie, tout près des plages du débarquement et l’on peut y camper où louer des mobiles homes.
Et si vous vous laissez tenter, n’oubliez pas de dire aux gérants que vous venez sur les conseils de Coco et Lolo !

OCEANOPOLIS SANS LES VITRES

Depuis que j’en avais entendu parler j’en rêvais, et ça y est nous y voilà au « parque pinguino rey ». Nous sommes au milieu de la pampa, et sur les rives de la Baie Inutile, une colonie de pingouins roi (des manchots pour être exact) a établi ses quartiers ici. En fonction des saisons ils y sont plus ou moins nombreux, mais ils y reviennent toujours et des recherches archéologiques ont daté leurs premières traces à 500 ans. Malheureusement avec l’arrivée des touristes ils étaient menacés car les gens s’en approchaient beaucoup trop près, voir les portaient et les déguisaient pour prendre THE photo. Il parait que certains leur jetaient même des cailloux pour le plaisir de les voir courir. Pour mettre un frein à toutes ses dérives et protéger ces animaux très vulnérables, un parc a été créé. Maintenant l’entrée est payante et des palissades en bois préservent la tranquillité des animaux tout en permettant aux touristes de les observer.
Nous plantons notre tente devant l’entrée du site et le matin nous sommes les premiers pour les observer. Leur vie n’a vraiment pas l’air passionnante, mais ils sont trop beaux, et nous on est ravis de pouvoir les voir d’aussi près et dans leur environnement naturel. Nos préférés sont les petits. Il y a les tout petits poussins, mais surtout les « enfants pingouins ». Pendant environ 1 an ils restent dépendants de leurs parents et ont un pelage brun fourni, et à la fin ils sont aussi grands que leurs parents mais on dirait de gros poussins patauds et ils sont trop rigolos.
C’est aussi bien marrant de les voir marcher et lutter contre le vent pour aller jusqu’à la mer pécher.
Bref, on a adoré !


UNE NUIT AU CHAUD DANS UNE ESTANCIA

Le lendemain nous terminons de longer la Baie Inutile et espérons trouver un endroit à l’abri du vent dans le hameau de Cameron. On pensait n’y trouver que 2 ou 3 maisons, mais c’est en fait un vrai petit hameau. On y rencontre deux travailleurs qui nous conseillent d’aller voir leur logeur Victor. C’est lui l’intendant de la grande estancia du village (la ferme est immense et s’étend sur plus de 60 kilomètres). Victor est vraiment gentil et nous invite a passer la nuit dans les dortoirs de la ferme. Nous sommes à la fin de l’été et de nombreux étudiants du nord viennent passer leurs vacances ici pour se faire un peu d’argent. Au mois d’août ils étaient encore plus nombreux car il y avait aussi tous les tondeurs de laine qui étaient eux aussi logés. Ils sont maintenant repartis et leurs dortoirs sont vides. Nous voilà donc installés dans une petite chambre de 4 avec une bonne douche chaude, et Victor nous invite aussi à manger avec tous les travailleurs au réfectoire : au menu une délicieuse soupe à l’agneau, un régal, tout comme le pain maison du petit déjeuner.
Après manger c’est essai de vélo pour la cuisinière et quelques jeunes, nos vélos plaisent toujours autant, mais cheveux mouillés dans le vent glacial je me chope une bonne crève.


RASSEMBEMENT DE BAROUDEURS AU MILIEU DE LA PAMPA

Nous avons quitté la cote et nous enfonçons dans le cœur de l’île. On pensait que le décor deviendrait plus monotone, mais non on ne se lasse pas de cette pampa jaunie et balayée par les forts vents. D’ailleurs parlons-en du vent, on s’attendait à ce que les vents dominants soient avec nous et nous aident. Nous avons bien eu du vent dans le dos… mais pas que ! Un peu de face aussi et surtout de coté, et là pas facile de maitriser sa monture ! En plus du vent constant, de très fortes rafales nous baladent régulièrement de droite à gauche sur la route. Nous sommes vraiment bien contents d’être sur une piste déserte : sur une route passante ça serait vraiment très dangereux car le vent est tellement fort que lorsque l’on se fait surprendre par une rafale c’est elle qui décide où l’on va.
Et là au milieu de nul part on se fait rattraper par un cycliste chilien. Comme nous il pense aller jusqu’à Pampa Guanaco, un lieu dit où est installé un commissariat et où l’on espère trouver un abri pour la nuit. Les carabinieros nous conseillent de camper sous le porche de la petite église… où un cycliste italien polyglotte et amoureux de la Terre de Feu (c’est son 7ème voyage ici, il connait tout) est déjà installé. Le temps de commencer à monter notre tente et une fourgonnette s’arrête pour déposer une autostoppeuse chilienne. On l’avait vu quelques heures plus tôt près d’une estancia où son précédent chauffeur l’avait déposée. Elle a dû attendre plus de 3 heures en plein vent avant qu’un autre véhicule ne passe et ne la dépose ici.
Nous qui pensions être seuls au monde, nous passons un sympathique et bref début de soirée entre voyageurs, le froid nous poussant très vite dans nos tentes.


DERNIERE JOURNEE SUR LES PISTES SUD AMERICAINES

Avec un sacré pincement au cœur nous passons la frontière chilienne pour la dernière fois… On a vraiment beaucoup aimé ce pays. C’est la journée des derniers, on savoure aussi notre dernière journée de ripio, demain on retrouvera le bitume. Toujours pas d’abri et plein de vent, mais un gaucho nous permet de nous installer dans un coin protégé de sa petite estancia. Nous avons mal choisi notre jour, il vient de regrouper une bonne centaine de vaches dans un tout petit enclos, et elles qui ont l’habitude des grands espaces ne sont vraiment pas contentes d’être agglutinées. Et elles le font savoir : toute la nuit elles meugleront « à qui meumeu » !
Le lendemain on retrouve comme prévu la route bitumée … et la circulation. C’est assez passant avec beaucoup de gros camions et vraiment pas agréable. On se console en retrouvant l’océan atlantique que l’on n’avait pas vu depuis 10 mois !

 


LES CAMPING CARISTES RENNAIS EPISODE 3

Plusieurs cyclistes rencontrés sur la route nous avaient parlé de la panaderia (boulangerie) de Tolhuin, petite ville à 100 kilomètres d’Ushuaïa. Ils aiment les cyclo-voyageurs et leurs réservent une pièce avec douche chaude et accès internet pour passer la nuit. On ne la verra pas, on est trop fatigués et on se trouve un charmant petit coin en plein air pour bivouaquer. Le lendemain matin on pédale sans grand enthousiasme. On est crevés, je suis bien enrhumée, je tousse et voilà 3 nuits que l’on dort mal. En plus ça circule beaucoup. Et puis un camping car s’arrête et l’on retrouve notre famille rennaise, 2 après notre dernière rencontre. En voilà des gens qui savent prendre leur temps et profiter ! Ils remontent d’Ushuaïa et n’auront pas mis beaucoup moins de temps que nous à descendre, alors qu’ils sont motorisés ! On se racontent nos dernières aventures, ils nous recommandent un petit camping près de Tolhuin où ils ont passé la nuit et cette fois on pense à prendre une petite photo.


ROBERTO LE ROI DE LA RECUP

Il n’est même pas midi mais on est crevés, on est en avance sur notre planning et les rennais nous ont dit qu’il y avait de quoi faire des asados au camping. On décide donc de se pauser une journée. A Tolhuin on fait une virée à la boulangerie pour faire des provisions de facturas (viennoiseries locales), on fait le plein de bouffe et un détour à la boucherie. On a tout ce qu’il faut, et 4 kilomètres plus loin nous voilà au bord du lago Fagnano pour découvrir ce fameux camping. Et effectivement ça aurait été dommage de louper cela. Roberto est un roi de la récup et depuis 25 ans il bricole son royaume avec des « déchets », du bois et beaucoup beaucoup d’imagination. Des tipis pour protéger les tentes du vents, des arbres de bouteilles, des observatoires, des transats, une moto, un hélico ! Et même un immense parc de jeu pour les enfants tout en matériaux de récup aussi. Les sœurs Séité auraient adoré !
Nous on récupère, on fait notre dernier asado et comme c’est le week-end on observe les traditions argentines. Dès 11h les familles et les groupes d’amis débarquent pour faire griller des quantités phénoménales de viande jusqu’à la tombée de la nuit. Ils ne restent pas dormir et il y a un tarif journée comme bien souvent dans les camping en Argentine.
Dans la salle commune du camping ,où il y a de quoi cuisiner, les gens peuvent laisser une trace de leur passage. Nous y laissons un petit mot et mon Gwen a Du de secours (évidement un Gwen a Du de rechange est essentiel, comment terminer le voyage si on le perdait !).


ENCORE UN PEU DE REPOS

53 kilomètres plus loin nous arrivons au Lago Escondido, bien connu des cyclo-voyageurs (et des locaux) pour son hôtel abandonné. Au bout d’un petit sentier à 4 kilomètres de la route, tout au bord du lac se trouve cet ancien luxueux hôtel, qui a été abandonné et qui sert de repère aux fêtards locaux. Quelques centaines de mètres plus loin, 8 petites cabanes pouvaient être louées. La plupart sont très abimées, mais il en reste deux en bon état, et cet endroit et parfait pour patienter sans payer lorsque l’on est un peu en avance pour arriver à Ushuaïa.
On prévoit d’y rester 2 nuits. A notre arrivée la cabane la plus chouette est déjà occupée par des cyclistes chiliens. On s’installe dans l’autre, et le soleil est de la partie, le décor est superbe et on est trop bien sur notre petite terrasse. Mais le lendemain plus de soleil. Ça reste très beau, mais ça caille. On trouve un barbecue artisanal laissé par des fêtards et comme le bois ne manque pas on se réchauffe auprès de notre « poêle » toute la journée.
Petite précision, depuis Tolhuin les paysages ont beaucoup changé. Fini les plates étendues de steppe. Maintenant nous roulons dans des paysages montagnards et boisés.
D’ailleurs entre Tolhuin et Ushuaïa il y a plusieurs stations de ski qui attirent de nombreux touristes argentins et aussi brésiliens durant tout l’hiver.


USHUAIA TERMINUS DU VOYAGE

De nos cabanes abandonnées jusqu’à Ushuaïa, il n’y a qu’une cinquantaine de kilomètres. Notre hôte warmshower Diego ne nous attend que le 1er mars et nous sommes le 28 février. On pensait camper en ville le 28 au soir, pour être sur place et nous lancer dans la recherche de nos cartons de vélos, mais à 8 kilomètres d’Ushuaïa une superbe aire d’asado en bord de rivière nous fait de l’œil. On ne résiste pas à l’appel d’un dernier bivouac nature…
Le lendemain, l’entrée dans cette ville mythique, par le port et sous le crachin, est un peu sinistre. On passe un temps fou à trouver le panneau « Ushuaïa fin del mundo » pour se prendre en photo.
Drôle de sensation d’être arrivés là, au bout du bout. La ville ne nous enchante pas particulièrement mais le cadre est magnifique. Posée au bord du canal de Beagle, entouré de majestueuses montagnes dont certains sommets sont enneigés. Dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez c’est magnifique.
Mais pas le temps de rester philosopher sur ce voyage qui se termine déjà : on a du boulot qui nous attend pour être prêts pour embarquer dans 3 jours !

 


LE SUPER ACCUEIL DE LA FAMILLA FRANGI

Nous filons donc chez Diego. On n’aurait pas pu mieux tomber pour clore notre voyage. Diego est vraiment un chouette gars. Il nous accueille à bras ouvert, nous confie les clefs de sa maison et nous explique où trouver nos cartons.
Nous passerons 3 jours chez lui, 3 jours où l’on se sentira comme chez nous. Nous faisons connaissance avec Marcela, sa femme et ses deux filles Emilia et Orelia, toutes aussi sympathiques que lui. On y retrouvera aussi Samuel un français rencontré sur la Carretera Austral avec qui on partagera une soirée.
On a du boulot : trouver des cartons, de quoi tout emballer et filmer, démonter les vélos (Lolo aura l’aide des 3 chats de la famille et d’un de leurs 3 chiens), répartir le poids entre toutes les sacoches et empaqueter tout cela, trouver de quoi vérifier le poids des bagages (merci au boucher qui nous à prêté son peson) et puis trouver un taxi assez grand pour caser tout notre barda.
On a quand-même le temps de profiter de cette charmante famille avec qui nous discutons beaucoup et nous partageons de très bons moments. Un énorme merci à la famille Frangi pour leur accueil et leur hospitalité.