du 29/05/2017 au 04/06/2017

Repos à Cuenca

Le 3 juin 2017 par Lolo

Info pays Equateur
Quelques jours de repos dans la belle ville de Cuenca.

Resumen en español

¿Hablas español?

La primera noche en Cuenca dormimos en la casa de Alfredo y Gladys. Un muy buena acogida con ellos y su famila ! Despues instalamos durente unos días en un hotel en el casco antiguo de Cuenca. Es un hotel con una cocina, espacios comunes y una grande terraza de donde podemos ver la cuidad.
Vamos a visitar la cuidad pero antes tenemos que lavar las bicicletas, lavar la ropa y escribir el blog.
Nos gusta visitar esta bonita cuidad, con todas sus iglesias. Mucho mas tranquila que la cuidad de Quito ! Fuimos tambien visitar el museo de los sombreros Panama, y el Mirador de Turi (primera vez en un bus en Ecuador !)
Pensabamos ir a Ingapirca, el unico sitio Inca de Ecuador, que està cerca de Cuenca pero no tuvimos el valor de hacer 6 horas de bus en un día.
Fuimos en el parque de Caja, a una hora en bus de Cuenca. Hicimos una grande marcha muy bonita en estos paisajes muy especiales.
En Cuenca comimos tambien muchas buenas cosas. De costumbre cada mediadia comemos un almuerzo, pero aqui en Cuenca probamos muchas especialidades muy buenas. En Ecuador nos encantamos tambien con una muy grande variedad de fruitas exóticas.

Petites vacances à Cuenca !

Nous voici installés dans une chambre de la maison d’Alfredo et Gladys, avec qui les cyclistes français Noëmie et Thésée (rencontrés à Machachi, vous vous rappelez ?) nous avaient mis en contact. Bien sympathiques. Ils ont l’habitude de voyager à moto. Nous passons une bonne soirée avec leur famille, Alfredo est un hôte remarquable !
Mais comme on veut vraiment se sentir chez nous les prochains jours, et tant qu’à faire être en plein cœur du centre historique et aussi avoir internet, Coco nous dégotte un hôtel bon marché (le Check-Inn) dans lequel il règne une bonne ambiance. C’est plutôt un hôtel de backpackers, en général on n’est pas fans, mais là on doit bien avouer qu’il est chouette : accès à la cuisine, « salons » conviviaux, terrasse avec belle vue sur la ville, on s’y trouve très bien !
A tel point que nous annulons notre virée prévue au site inca d’Ingapirca : j’ai vraiment la flemme de faire entre 6h de bus aller-retour. Ça aurait été sur notre chemin à vélo je n’aurais pas hésité, mais là non… je ne suis pas sûr d’être le meilleur publique, au risque de décevoir Henry qui nous l’avait pourtant très bien vendu.

Mais avant de profiter, il faut nettoyer les vélos plein de boue, trouver un nouveau moyeu pour la roue arrière de Coco, lancer des machines de linge (facile, c’est l’hôtel qui lave !), s’occuper de notre carnet de voyage…


Nous flânons dans la vieille cité coloniale : églises, marchés, boutiques, musées, miradors… C’est vivant, coloré, et on n’a pas l’impression de se remplir les poumons de gaz d’échappement !
Il y a une fabrique de chapeaux Panama dans la ville, que nous visitons. Vraiment classes ces chapeaux de paille. Contrairement à ce que laisse croire son nom, ce chapeau est bel et bien fait en Equateur ! Il porte le nom Panama, rapport aux ouvriers du canal de Panama qui l’ont beaucoup utilisé.
Pour la première fois de notre séjour en Equateur nous prenons un bus, pour aller au mirador de Turi, pour avoir une vue plongeante sur la ville. Le mirador vaut le détour, et le trajet en bus est également une expérience amusante : le chauffeur n’ayant pas l’appoint pour nos tickets, à l’arrêt suivant, quand les gens montent et veulent le payer, il leur demande de payer à la chica (à Coco), c’est elle qui encaisse !

Tout ça est bien agréable. On se fait également plaisir à manger de bonnes choses, et à se prendre un petit apéro le soir. Les vacances quoi !


Quand l'appétit va tout va !

Sur nos vélos on pense souvent à manger de bonnes choses. En fait, surtout moi ! Alors arrivés en ville on peut se lâcher, il y a du choix ! Ça foisonne de marchés remplis de fruits, légumes, jus de fruits, bons repas… Dans les rues on trouve des tortillas et d’innombrables boulangeries-patisseries.
Cela dit même sur les routes nos estomacs ne sont généralement pas en reste : le midi on s’offre un almuerzo, c’est un peu nos restos routiers français. On y mange une soupe, un plat et un jus de fruit (bien souvent fraichement pressés), en moyenne pour 2.5 $.
Il y en a qui perdent pas mal de kilos à voyager à vélo, mais ce n’est pas notre cas… heureusement qu’on pédale, ça évite déjà d’en prendre !

Dans la galerie photos ci-dessous, une vue non exhaustive de toutes les bonnes choses que nous mangeons (j’en profite pour préciser que dans la galerie, il faut cliquer sur les photos pour voir le titre apparaitre).

D’ailleurs petit détail sur les habitudes des Equatoriens, ici les gens boivent très peu d’alcool. Même au restaurant, ils accompagnent leur repas d’un soda ou d’un jus de fruits et on les voit très rarement déguster une bière (et sacrilège Mélanie, sur la bouteille de bière locale c’est écrit « bebida de moderacion »…).


Le Parc El Cajas

On pensait reprendre la route vendredi, la roue de Coco étant prête. Nous avons eu beaucoup de chance, après de nombreux coups de fil passés par le mécano du magasin Tecno Cyclo, il a fini par nous dénicher ce qui doit être l’unique moyeu Deore XT 36 rayons d’Equateur. Cela dit cette histoire nous aura occasionné des frais et du temps perdu, on espère que Shimano saura en tenir compte et nous indemniser, affaire à suivre…
Mais finalement ce serait dommage de ne pas randonner dans le Parc El Cajas, situé à une heure de bus de Cuenca. Pour une rando nature, je suis tout de suite plus motivé que les vieilles pierres ! Nous avons bien fait ! Une rando de 5 heures, sous une météo clémente, à travers de superbes paysages variés. On dirait que l’on est venu poser nos Monts d’Arrées ici à 4000 mètres d’altitude, en les étirant pour avoir de hauts sommets, et en y ajoutant quelques lacs supplémentaires. Nous n’avons pas croisé l’ombre de l’Ankou, ouf !
Le parc national El Cajas est un páramo, c’est-à-dire un biotope néotropical d’altitude. Si ça vous cause autant qu’à moi, vous pouvez toujours aller vous cultiver sur cette page wikipedia.

Tout ça nous donne envie d’emprunter plus souvent les sentiers de randonnées pédestres !