du 20/08/2017 au 25/08/2017

Rando autour de l’Ausangate

Le 29 août 2017 par Lolo

Info pays Pérou
5 jours de marche : le tour de l'Ausangate, sac au dos.

Resumen en español

¿Hablas español?

Tuvimos que aquillar mochilas, batones y zapatos para caminar en Cusco, por eso no pudimos ir hasta Tinki con bici. Fuimos con un bus hasta este pueble, dormimos en Tinki y temprano por la manaña empezamos a caminar.
5 días caminando sin posibilidad de comprar comida, y con todas las cosas para acampar y comer : las modchilas estaban muy muy pesadas.
Este trek fue el mas bonito de toda nuestra vida. Estabamos solos en la montaña, había casi nadie, los paisajes estaban estupandos con glaciars, muy largas extenciones, muchos llamas y alpagas, y muchas colores… ¡Qué bueno!
Pero que frío ! Las dos dificultades de este trek estaban el frío y la altura. Todo el tiempo estabamos a mas de 4000 metros de altura con 2 abras a 5100 y 5200… Muy dificil para respirar en las subidas! Y cuando no había sol y durente la noche QUE FRIO ! Ojala tenemos ropa muy caliente y buenos bolsos para dormir.

Transit au pied de l'APU

On aurait pu s’arranger pour que le départ de la rando soit sur notre itinéraire vélo, le hic est que nous n’avons pas de matériel de rando : chaussures, bâtons et sac-à-dos. Il nous faut louer le tout à Cusco, et donc le ramener à la boutique une fois la rando bouclée.
C’est donc en bus, dès le lendemain de notre expédition au Machin Picsou, que nous nous rendons au village de Tinki, proche de la montagne sacrée (APU) de l’Ausangate. 3 heures de route, ça va. On passe la nuit dans un petite chambre qui ne paye pas de mine, mais qui a le mérite d’être très bon marché.
Le lendemain on est d’attaque, c’est parti pour 5 jours de marche autour de l’Ausangate. Pas de ravitaillement possible en chemin, les sacs sont donc bien lourds, même si on s’est bien restreints.

Petit résumé du trek

Je ne vais pas rentrer dans les détails. Sachez juste que l’on s’est régalés, encore plus je pense que sur le Santa Cruz de la Cordillère Blanche. Voici un peu en vrac ce que l’on trouve en chemin…
Des glaciers partout, qui chantent d’une voix craquante de ténor, accompagnés par les oiseaux. Cette musique est joué dans un décor haut en couleurs, l’Ausangante est un environnement caméléon. Les couleurs changent selon le terrain, les nuages, les soleils, les reflets des lagunes. Toute la palette y passe, du rouge ocre au vert des zones humides, en passant par le jaune de l’herbe crâmée. Le blanc des glacier, le ciel bleu, le ciel noir, les nombreuses lagunes turquoises, les roches grises et marrons.
Tous les jours, la même ritournelle : le soleil nous sourit jusqu’au midi, puis il est chassé par de gros nuages qu’un vent glacial nous amène. Invariablement, dans l’heure ou les 2 heures qui suivent, la pluie, le grésille ou encore une fine neige nous font sortir nos protections étanches. Mais heureusement ça reste gentillet. Puis ce petit monde laisse la place à la nuit et à la brume. Celle-ci finit par se dissiper, et le ciel s’illumine alors de milliers d’étoiles. Mais on n’en profite pas comme on voudrait, le froid polaire nous pousse dans nos duvets une fois la gamelle de soupe aux pâtes avalée. Lecture et dodo.


Comme prévu, on ne croise pas grand monde sur les chemins. Quelques bergers et bergères, à qui j’achète un bracelet en souvenir (en fait c’est ce qui sert de décoration à leurs chapeaux traditionnels), des oiseaux dont certain sont un mélange entre le goéland et le canard, et des lapins-écureuils. Et bien sûr des lamas et alpagas à foison. Ainsi qu’une poignée de randonneurs, mais vraiment très peu par rapport à la rando du Santa Cruz.
On passe les 2 plus haut cols du voyage, 5200 et 5100 mètres d’après les indications, mais d’après le GPS (quel rabat-joie celui-là), ce serait plutôt 5100 et 5050 mètres. A cette altitude, le souffle court et le poids des sacs rend la progression lente, mais poco a poco le sommet se rapproche ! Et la récompense est toujours au rendez-vous : satisfaction de l’avoir, et paysage magnifique.

La fin de la rando approche, on commence à voir des croissants partout, il est temps de rentrer à Cusco ! Au programme, préparation de la suite du voyage, palabres à l’auberge Estrellita, quelques bières et resto.

Bilan de la rando : plus que satisfaits, même si le froid et l’altitude ne facilitent vraiment pas les choses. Et pour corser le tout, Coco a choppé la crève ! On est contents de l’avoir prévue en 5 jours de marche (finalement 4 1/2), cela a permis de plus courtes étapes, sans faire des journées à rallonge. Même avec une grosse pause pique-nique le midi, on atteignait le coin de bivouac entre 15h et 16h.