Resumen en español
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De este lado también había mucha mucha basura en todas partes.
Despues pedaleamos 40 kilómetros sobre una buena carretera plana. Fácil!
Desde mucho tiempo sonábamos con ver este lago. Vamos a pedalear en el lado este del lago parque es mucho más tranquilo. Es una pena de no ver Puno, pero no podemos ver todo!
Geovanni nos aconsejó de dar un rodeo en la península Kapachika. Buena idea, fue magnífico. En este lugar el lago es pequeño, hay muchos pueblos muy tranquilos. Había también barcas, pero en eso momento no hay muchos pez, el agua está demasiado fría ahora. Los pescadores tienen que esperar la estación de la lluvia para pescar.
Acampamos muy cerca del lago, que bonito, mucha agua, casi cómo el mar cerca de nuestra casa!
Había pequeñas montañas al lado del lago y a veces estábamos muy cerca del lago y a veces lo dominábamos, pero todo el tiempo fue muy bonito.
Nos gusta mucho mucho viajar en Perú, pero tenemos que ir os… Esta el último día, y hay lluvia.
En Tilali un pequeño pueblo en la frontera, fuimos a la migración y las formalidades fueron muy fáciles. No hay muchas personas que cruzan la frontera en este lugar, sólo nosotros este día.
Después tuvimos que pedalear sobre una muy mala trocha. 12 kilómetros muy difíciles, con una grande subida. Con la altura y la lluvia que frío! Pero peor fue la bajada. Con la lluvia la trocha estaba con barro, pero barro con arena. Terrible para los frenos. Cuando llegamos en Puerto Acosta nos frenos estaban muy estropeados…
Llegamos en Puerto Acosta empapados y tuvimos mucho frío, pero el aduanero nos indicó una pequeña hospedaje barata para descansar.
HASTA LUEGO GEOVANNI
Après deux journées bien occupées passés à Juliaca, nous reprenons la route. Geovanni est un hôte parfait jusqu’au bout, et il enfourche son vélo pour nous accompagner jusqu’à la sortie de la ville. Pratique d’avoir un guide pour s’y retrouver dans cette horrible ville ! Et le plus fou quand on roule sur ces routes de terre pleines de boue c’est de se dire que Juliaca est aussi grosse que Brest.
De ce côté-ci aussi de la ville, c’est la fête des décharges sauvages, pour le plus grand bonheur des chiens qui s’y régalent… Tout un poème !
Puis nous savourons 40km de lignes droites et plates sur un bel asphalte, ça roule presque tout seul !
PETIT DÉTOUR PAR LA PÉNINSULE CAPACHICA
Le lac Titicaca, un nom qui fait rêver… Nous nous en approchons enfin. On a décidé de contourner le lac par sa rive est, car cette partie du lac est beaucoup plus sauvage et tranquille que l’autre côté, même si cela veut dire manquer la jolie ville de Puno située rive ouest.
Geovanni nous a recommandé de faire un petit détour par la péninsule Capachica. Effectivement c’est magnifique. A cet endroit le lac est encore assez étroit, et il y a beaucoup de roseaux. On longe plein de petits villages paisibles. Ici la terre semble fertile. Les bords du lacs sont couverts de petites parcelles de champs cultivés. Il y a aussi plein de petites barques. En cette saison l’eau du lac est très froide et il n’y a que très peu de poissons, mais d’ici quelques mois, à la saison de pluie, les pêcheurs pourront recommencer à naviguer et à pêcher.
Le soir nous trouvons un petit coin tranquille qui surplombe légèrement le lac. Quel plaisir de voir cette grande étendue d’eau pour des petits Bretons en mal d’océan ! Avec le vent qui se lève et le clapot sur le lac on se croirait presque chez nous.
TITICACA, UN LAC MAGNIFIQUE
Une fois quitté la péninsule, le lac nous apparaît dans toute sa grandeur. On n’en voit plus la fin et on se croirait vraiment au bord de la mer. Les bords du lacs sont loin d’être plats et tous ces reliefs donnent aux paysages un petit air de côte croate. Par moment la route grimpe et surplombe l’eau turquoise, et parfois nous roulons au bord du lac. On adore.
A midi nous trouvons un petit coin aux airs de presque île de Crozon pour pique-niquer. Des eucalyptus à la place des pins, mais on s’y croirait ! Il ne manque plus que Güzel !
Puis on quitte un peu le lac en suivant la route qui remonte plus au nord. L’étendue d’eau est remplacée par une étendue de champs. Les gens préparent la terre en vue de la saison des pluies qui approche. C’est beaucoup moins sympas que le lac, mais comme c’est tout plat les kilomètres sont vite avalés et on le retrouve rapidement.
DERNIER JOUR AU PÉROU ET PASSAGE DE FRONTIÈRE MÉMORABLE
Nous avons adoré notre séjour au Pérou. Ces trois mois sont passés très vite, et nous arrivons bientôt à la frontière. Pour nos derniers coups de pédales péruviens le temps est gris et humide le long du lac. Nous arrivons à Tilali, petit village frontalier, sous la pluie. Les formalités sont vites faites à l’immigration, un tampon et nous voilà officiellement sortis du Pérou.
On prend le temps de changer nos soles péruviennes en bolivianos boliviens, et de manger un dernier almuerzo péruvien. Mais ça ne suffit pas à arrêter la pluie. Vive la saison sèche ! Ça aura eu au moins un avantage, le douanier n’a pas eu le courage de se faire mouiller et nous a fait signe de sa cahute que l’on pouvait passer. Ce qui tombait bien, on avait dans nos sacoches un sac de feuilles de coca autorisées dans les deux pays mais pouvant poser problème à la douane, et on avait oublié de s’en séparer.
Pourtant ce n’était pas le boulot qui l’étouffait : son collègue policier chargé de vérifier nos passeport nous a expliqué que nous étions les seuls à passer aujourd’hui (2 la veille, 4 l’avant veille, tous cyclistes) !
C’est parti pour 12 kilomètres de piste pour rejoindre Puerto Acosta, premier village bolivien. Mais quelle piste ! On monte on monte, et plus on monte plus la piste est pourrie et caillouteuse. On ne voit toujours pas l’immigration bolivienne et on commence à se demander si on ne l’a pas loupée. Avec ça il pleut toujours, on est trempés et plus on monte plus il fait froid… Quand la descente arrive enfin on n’est pas déçus : la piste est un genre de sable terreux, pleine de flaques et de boue. Tout ça bouffe nos patins de frein à toute vitesse. Arrivée en bas je n’ai plus de freins et je dois descendre de mon vélo pour le freiner. Nous voilà donc trempés et pleins de boue à chercher l’immigration dont le bureau était en fait dans le village. Le douanier est très sympas, nous donne 60 jours dans le pays et nous indique une petite hospedaje vraiment bon marché pour nous sécher et nous réchauffer.
Quelle arrivée en Bolivie ! Et surtout qué mala pata! Normalement à cette saison il ne pleut jamais comme cela !
DERNIERS MOTS SUR LE PEROU
Comme vous avez pu le constater dans nos récits, nous avons vraiment adoré notre séjour au Pérou. C’est la première fois que nous passons autant de temps dans un pays, et si nous n’étions pas limité en temps par notre année sabbatique nous y serions encore.
Il y a encore quelques petits choses que l’on voulait vous dire à propos de ce pays.
- Les chapeaux des femmes.
Dans les campagnes et aussi un peu en ville, beaucoup de femmes portent des chapeaux pour se protéger du soleil. Nous avons été frappé par le nombre de modèles différents selon les régions. Nous en avons enfin l’explication. Lorsque les conquistadors espagnols sont arrivés en Amérique du Sud, ils ont trouvé ce moyen pour les identifier : imposer un chapeau par ethnie. Au fils du temps l’obligation est devenue tradition, et la tradition perdure encore aujourd’hui.
Les péruviens et surtout les péruviennes portent encore beaucoup les vêtements traditionnels, pour notre plus grand plaisir car ils sont très beaux et colorés. - Les écoles.
Nous avons été très impressionnés par le nombre d’écoles dans les campagnes. Certes le Pérou est un pays jeune, mais chaque village a son école. Nous avons campé dans un petit hameau où il y avait une école maternelle pour 2 élèves et une primaire pour 5 !
Les collèges aussi sont nombreux.
Les postes de salud (dispensaires) et les commissariats sont aussi régulièrement présents dans les campagnes, mais nos hôtes warmshower nous ont quand-même expliqué que tous ces services publiques ne sont pas égalitaires car ne disposant pas des même moyens qu’en ville. - Le Quechua.
Nous ne nous attendions pas à ce que cette langue soit encore aussi vivante, mais si ! Dans les villages de la sierra, c’est encore la langue maternelle de nombreux jeunes qui ne parlent que Quechua à la maison, et il nous est arrivé de nombreuses fois de vouloir parler à des personnes âgées qui ne comprenaient pas l’espagnol, le « castillano » comme ils disent. - Les maisons pas terminées.
On a fini par s’y habituer et ne plus le voir, mais au Pérou de nombreuses maisons ne sont pas terminées. Cela est surtout frappant dans les villes, quand en plus de la brique apparente on voit les fiches métalliques qui dépassent du dernier étage en attendant d’en ajouter encore un.