du 03/08/2017 au 14/08/2017

De Tarma à Cusco

Le 28 août 2017 par Coco

Info pays Pérou
De beaux paysages, des rencontres sympas, mais tout ça se mérite : grimpette indispensable !

Resumen en español

¿Hablas español?

Nos fuimos de Tarma, con una grande subida, muy larga y acampamos al lado de Jauja cerca de su bonita laguna.
El día siguiente, pensabamos que sería bueno de ir hasta Huanuco : 40 kilometros de llano bajado. Pero había mucha circulación y cerca de Huanuco fue peor. No nos gusta Huanuco, para nosotros está la peor ciudad del Perú. Demasiado ruido, y demasiado de taxis que pitan TODO el tiempo, es infernal !
Pero como Huanuco es una grande ciudad (mas de 300 000 habitantes) esperabamos encontrar un nuevo disco para mi freno. Y en una pequeña tienda que no parecía moderna encontramos LA pieza de repuesto que necesitabamos ! ¡Que suerte !
Una otra grande subida para irse de la ciudad y dormimos en una muy pequeña hospedaje en un pueblo. En Perú en muchos pueblos no hay agua en los grifos todo el día. Soló una hora por la manaña y una hora por la tarde y la gente necesita tener muchos bidones para hacer reservas.
En el centro del Perú los perros son terribles. No están tan como los del norte, o los del Ecuador : allí corrían detras de nosotros y ladaban pero no mas. Aquí están mucho mas agresivos y a veces modieron nuestros bolsos de bicicleta. Y está manaña un muy grande perro atacó Lolo, modío un bolso y lo desgarró… Y unas minutas despues cuando llegé, quisó hacer lo mismo conmigo pero Lolo impedíolo… Que suerte que modío un bolso y no una pantorrilla ! Estábamos muy enfadados y su dueño nos dio dineros para arreglar el bolso.
Tuvimos que escoger cual camino es el mejor para ir hasta Cusco. Nos gustaría cruzar todo el Perú con bicicleta, pero el país es muy grande y no nos gusta pedalear sobre grandes carreteras, preferimos las pequeñas mas tranquilas, pero que necesitan mas tiempo… Por eso decidimos de ir de Ayacucho hasta Cusco con un autobus para ahorrar tiempo y pedalear tranquilamente sobre pequeñas carreteras.
Estás pequeñas carreteras fueron dificiles con muy grandes subidas. Cada día, tuvimos que subir todo el día hasta las 4 o 5 de la tarde y despues bajar durente una o dos horas. Las abras estaban muy altas, mas que 4000 metros de altura. Pero en está carretera encontamos personas muy muy bonitas.
En el pueblo de Cachillallas encontramos Magali que nos invitó a dormir en su antigua casa adonde nadie vive ahora para que nos tuvimos frio durante la noche. Pudimos encontrar su muy grande famillia.
En la ciudad de Hancavelica tuvimos mucha suerte, encontramos Hugo, un hombre que vive en China y que estaba en vacacciones en la casa de su madre. En China Hugo tiene una muy buena amiga Frances, y reconocío nuestra bandera. Nos invitó en la casa de su madre para la noche. Encontramos su madre que tiene una pequeña tienda, Flavio su lindo sobrino y su hermana y pasabamos buenos momentos con ellos. Ademas visitamos la ciudad con un muy bueno guía : Hugo !
Acampamos tambien en un pequeño al lado de la casa de una muy simpática familia. Nos ofrecieron manzanilla muy caliente, queso hecho por la mama, choclo y papas. Y por la manaña, antes de llegar, lo mejor : un pequeño concerto, soló para nosotros : violín, arpa y canto en Quecha… ¡Que suerte tuvimos !
Los 80 ultimos kilometros para ir hasta Ayacucho fueron muy muy dificiles. La gente nos dijo que el camino está muy facíl, bajando y despues plano. Pero no estaba la verdad… Había muchas subidas (mas de 1000 metros de desnivel), estabamos muy cansados y tuvimos problemas con el freno de mi bici… Pensabamos nunca llegar… Y fuimos muy muy felices cuando llegamos en Ayacucho !
Nos quedamos 2 días en Ayacucho para descubrir la ciudad y nos fuimos hasta Cusco con un autobus. Tuve miedo de ir con el autobus porque en Perú hay muchos chóferes que conducen como un bestia y tambien siempre tengo miedo que las bicicletas se rompen en los compartimentos de equipajes. Pero todo se pasa muy bien, el chófer fue muy prudente y no tuvimos problemas con las bicicletas.
Podremos visitar la famosa capital de los Inkas y sus alrededores!

La vie quotidienne des Coco & Lolo : les descentes !

C’est Lolo qui écrit ce paragraphe :
Eh oui, on ne fait pas que monter, v’la ‘ti pas qu’après avoir longuement gravi les cols, on les descend ! D’ailleurs au Pérou on s’amuse bien plus qu’en Equateur : les pentes sont plus douces mais très sinueuses, il faut piloter ! Elles sont par contre moins propices aux records de vitesse… mais contre toute attente, c’est pourtant sur celles-ci (mais qui n’est pas sur la vidéo) que mon nouveau record s’est établi ! Bon, j’ai freiné trop tôt avant le virage, les 90 km/h ne sont pas atteints, dommage. Je suis heureusement majeur et vacciné, et de toutes façons à l’autre bout du monde, mon vélo ne sera donc pas cadenassé, n’est-ce pas chers parents ;o)


Après le réconfort, l'effort !

Les bonnes choses ont une fin, et après 3 jours à Tarma il faut se remettre en route. Le matin je me sens super bien et après mes 36 heures sans manger, je dévore un copieux petit déj. Un peu trop, car c’est le ventre à nouveau en vrac que l’on quitte la ville… par une interminable montée. On ne le savait pas mais un col à plus de 4000 mètres nous attend. A midi, alors que l’on en a vraiment marre de grimper, une famille qui fait une pause sur le bord de la route nous arrête et nous offre de la papaye et des oranges, ça fait du bien au moral et on repart. On traverse un haut plateau et c’est enfin la descente, on file jusqu’à Jauja et on fait un petit détour jusqu’au lac à 5 kilomètres de la ville, où l’on trouve un joli petit coin pour pauser la tente.

HUANCAYO PIRE VILLE DU PÉROU ( enfin on espère…)

Le lendemain la journée s’annonce bien. Petit déj avec vue sur le lac et 40 kilomètres de faux plat descendant jusqu’à Huancayo pour commencer la journée. Sauf que l’on rejoint la route principale, celle que l’on avait quittée car il y avait trop de circulation. Alors il y a beaucoup moins de camions qu’il y a quelques jours, mais un flot continu de circulation, nous double et nous klaxonne, le tout en traversant une succession de villages sans fin… Bref tout ce que l’on aime pas.
La périphérie de la ville est encore pire. Le seul moyen de faire ralentir les Péruviens au volant c’est d’installer des ralentisseurs supers hauts et étroits : les voitures et les camions doivent les passer au pas et rétrograder en première. Il y en a dans tout le Pérou, mais pour rentrer dans Huancayo, il y en a tous les 500 mètres.
Une fois dans la ville on n’est pas sauvés : ici pas de motos taxis, mais des centaines de taxis qui rendent cette ville insupportable. Ils passent leur temps à klaxonner : quand ils ne sont pas contents, quand celui devant eux n’avance pas (même si c’est parce que le feux est rouge), mais aussi pour signifier aux piétons qu’ils sont libres si ils ont besoin d’un taxi… C’est infernal tout ce bruit. Même le centre de la ville est horrible, pas de jolie place comme d’habitude au Pérou, tout est en travaux et les taxis sont partout. Un petit goût de Téhéran…


UN MIRACLE !

Mais une mission nous attend car comme Huancayo est une grosse ville (plus de 300 000 habitants), on espère sans trop y croire pouvoir trouver un nouveau disque pour mon frein avant car je ne suis vraiment pas rassurée dans les descentes. Mais où trouver un bon magasin de vélo dans tout ce bazar ? Technique Coco : je repère un gars qui a un beau vélo et je lui demande où il y a une bonne boutique. Le gars nous donne une adresse proche. Arrivés devant la boutique on déchante : le magasin fait à la fois réparation de vélos et location de déguisement, il est tenu par un petit vieux, et tout ça n’a pas l’air très « moderne », mais bon quitte à être là on demande.
Le vieux appelle un jeune, et miracle il nous dit qu’il peut avoir la pièce, mais à 16 heures. Connaissant la ponctualité péruvienne, et vu la taille de la ville, on est donc obligé de prendre un hôtel, on sera trop tard pour quitter la ville.
A 17 heures Lolo revient bredouille de la boutique : en fait le gars n’aura la pièce qu’à 10 heures demain matin ! Je n’y crois plus mais rendus là, on s’offre une grasse mat et on retourne à la boutique le lendemain : miracle la pièce est là ! J’ai à nouveau un frein avant qui fonctionne correctement !!!


On peut enfin quitter la ville, mais je ne vais pas utiliser beaucoup mes nouveaux freins, on doit monter un col à 4300 mètres. Ça nous prend toute l’après-midi, et nous laisse juste un peu de temps pour redescendre quelques centaines de mètres avant la nuit : notre but, ne pas avoir trop froid. On arrive dans un village et on demande au commissariat si il n’y a pas un petit coin pour planter la tente près de chez eux ; le policier nous propose un terrain de foot juste derrière, mais comme il fait froid, il nous conseille une petite hospedaje « muy barato » (vraiment pas chère). Effectivement pour même pas 3 euros la grand-mère nous propose une petite chambre, dans un bâtiment aux murs de terre dans sa cour. A ce prix là on se contente d’un petit lit pour deux, on doit sortir nos sacs de couchage, il n’y a pas de salle de bain, mais on est bien content d’être à l’abri.
On ne vous a pas encore parlé des coupures d’eau, mais au Pérou, dans les campagnes, il y a des villages qui ne sont alimentés en eau que quelques heures par jour. C’était le cas dans ce village. L’eau ne coule du robinet qu’une heure le matin et une heure le soir. La grand-mère avait donc tout un assortiment de bidons pour faire ses réserves pour la journée.
C’est pour cela que l’on croise régulièrement des femmes installées à faire leur lessive sur le bord des rivières : là au moins l’eau n’est pas coupée !

MORT AUX CHIENS

[Intermède Lolo] Un peu trop punk ce titre non ? [Fin de l’intermède]

Bien couverts, avec bonnet, gants, polaire, coupe-vent, on commence notre journée par une descente ! La route est belle, on glisse sur un beau bitume, c’est chouette. Mais en ralentissant pour passer un dos d’âne devant une maison isolée, Lolo se fait une fois de plus attaquer par deux chiens, et l’un deux, un gros molosse, croque une de ses sacoches. Ce n’est pas la première fois que ça nous arrive à l’un comme l’autre, mais cette fois la sacoche est bien abîmée, et on a eu de la chance qu’il ait mordu une sacoche et pas un mollet…
Lolo va trouver le propriétaire de cette sale bête, et 5 minutes plus tard (hé oui, je ne vais pas aussi vite que mon amoureux dans les descentes, ni dans les montées d’ailleurs), c’est à mon tour de passer devant la maison…et de me faire charger par le même clébard ! Loïc a juste le temps de lui foncer dessus en hurlant pour le faire fuir avant qu’il me croque. Le chien doit faire le coup à tous les cyclistes ! On est bien énervés et comme le gars à l’air d’avoir les moyens, on lui demande de payer les réparations. Il nous donne 5 euros, on verra si ça suffit.
En tout cas les chiens péruviens auront réussi à me faire détester l’espèce canine. Mon rêve en ce moment c’est avoir une auto au lieu d’un vélo et de pouvoir les écrabouiller. Dans le centre du Pérou, ils sont vraiment atroces. Ils ne se contentent plus de courir autour du vélo en aboyant (ce qui est déjà super énervant), régulièrement certains attaquent et mordent. On est vraiment bien contents de rouler en vélo couché et guidon haut car du coup ce qui est le plus à portée des crocs ce sont nos sacoches et non pas nos mollets ni nos mains.


IL FAUT FAIRE DES CHOIX

Depuis plusieurs jours, une question nous trottait dans la tête. Allons nous pouvoir aller jusqu’à Cusco à vélo ou va-t-on devoir prendre un bus? Prendre le bus est toujours source de complications et risque de casse, et on aurait aimé traverser tout le Pérou sur nos vélos. Mais cela fait déjà deux mois que nous y sommes, Cusco est encore à 800 km, on aimerait y prendre le temps de faire une randonnée, et visiter la ville et ses alentours, et il y a encore un bout de chemin jusqu’à la frontière bolivienne. Et surtout, on veut garder du temps pour le Chili et l’Argentine et nous n’avons « qu’une » année sabbatique…
Au petit village de Izcuchaca on prend le temps de réfléchir une dernière fois, devant un café, sur la place du village : si on voulait tout faire à vélo, il faudrait passer moins de temps à Cusco et rouler 800 km sur des routes principales. Les axes passants ce n’est vraiment pas notre truc, et qui dit axe principal dit beaucoup de camions ; alors c’est décidé tant pis, on ne fera pas tout à vélo, mais au moins on passera par des petites routes tranquilles.
Du coup on quitte notre route (qui pourtant pour une fois allait devenir presque plate et longer un canyon pendant 200 kilomètres), pour faire un détour par une route secondaire en altitude et pleine de cols… On est un peu maso…

DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS PAR UNE BELLE RENCONTRE

On voulait monter, et bien on est servis : encore 1000 mètres de dénivelé, un col à plus de 4000 mètres et un début de descente avant la nuit. On s’arrête dans un petit village, et on demande à une jeune fille si l’on peut camper sur le terrain de foot. Magaly s’intéresse à notre voyage, et s’inquiète de nous voir camper là avec ce froid (on est quand même à 3700 mètres). Elle nous propose de demander à sa mère de nous permettre de dormir dans leur ancienne maison qui est inoccupée en ce moment. La maman est d’accord et après avoir discuté avec toute la famille et les voisins on découvre « notre » maison de terre, comme toutes les maisons ici. La vie doit être très rude dans ses villages car il y fait très froid dès que le soleil se couche, et il n’y a aucune isolation. Le seul « chauffage » qui existe c’est des gros pulls, des bonnets et des grosses couvertures en laine d’alpaga pour la nuit.
Pas d’eau courante ni de WC, tout cela est dehors dans le jardin.


ENCORE DES EFFORTS ET ENCORE DES CHOUETTES RENCONTRES

Les jours suivants le programme reste le même, on monte un col dans des paysages désertiques et arides et on redescend tout ensuite. Lorsque l’on arrive a Huancavelica, quel contraste! Comme on est redescendu tout est plus vert, et que d’agitation. On profite d’être en ville pour se manger une belle portion de poulet frites avec petite salade et assortiment de sauces, les péruviens sont très friands de ce plat.
Et puis on interroge les gens sur la suite de la route, que l’on nous avait décrite comme désertique. On nous le confirme, peu de villages, il faut faire des réserve de nourriture. Au marché on fait le plein pour 3 jours et on se met à la recherche des bomberos. Mais un gars nous interpelle, « bonjour » : c’est Hugo, un Péruvien qui vit en Chine depuis 7 ans et qui est en vacances chez sa mère. Il a une très bonne amie française en Chine et il a reconnu notre drapeau. Il nous invite chez sa maman, nous fait visiter sa ville et nous installe sur les canapés pour la nuit. Après la maison des campagnes, nous découvrons une maison des villes. La soeur d’Hugo vit chez sa maman avec son époux et son fils. Ici aussi il fait froid et il n’y a pas de radiateur : tout le monde est bien couvert, même à l’intérieur… On passe une excellente soirée tous ensemble.


UNE ROUTE DÉSERTE PAS SI DÉSERTE

Le matin nous nous engageons donc sur la route déserte, bien chargés de nourriture, et … on monte. Je sais c’est un peu rengaine mais imaginez donc quand il faut pédaler…
En fait la route est en travaux sur certaines portions, et toute la matinée nous sommes rarement seuls : les ouvriers bossent et nous arrêtent pour se faire prendre en photo avec nous. Mais dès l’après-midi, nous sommes seuls dans des paysages grandioses. Ça monte ça monte, puis 25 kilomètres de descente vertigineuse vers un hameau. On y arrive juste avant la nuit et en fait c’est une petite ville où il y a plein de boutiques et même un petit hôtel où passer la nuit au chaud… On se laisse tenter.
Le lendemain on recommence à 8 heures, on est sur nos vélos et on grimpe ! Bonne surprise, ce que l’on pensait être une piste est une petite route bitumée de bonne qualité, qui chemine dans des paysages magnifiques. On grimpe, on grimpe, on grimpe, pas la moindre petite descente. On a souvent l’impression d’être arrivés en haut, et puis au détour d’un virage apparaît une autre montée. Comme la veille, il est 17 heures quand on arrive enfin en haut, on a monté 40 km et 1200 de dénivelé et il faut bien se couvrir pour la descente !
Comme la route n’est pas déserte, on s’arrête demander à planter la tente près d’une maison à la sortie d’un hameau et on y est très bien accueillis par ses occupants : on peut s’installer près du jardin bien fleuri, et ils nous apportent une tisane bien chaude, du mais grillé du fromage… Le lendemain matin après avoir discuté et fait des essais de vélos, comme cette famille est vraiment très sympas, je leur demande si ils veulent bien me laisser les filmer entrain de chanter une chanson en Quechua pour Sarah ma filleule de 1 an. Ils sont super motivés, vont chercher une harpe et un violon, et nous improvisent un petit concerto privé. Quelle belle façon de commencer la journée !


C'EST QUAND QU'ON ARRIVE ?

Ce soir on espère bien être à Ayacucho. Au programme de la journée selon les locaux, une petite montée, plus de 1000 mètres de dénivelé à descendre, et du plat. Les 80 kilomètres devraient être vite avalés, et ça tombe bien car après tous ces cols on est crevés. Mais comme mon frein avant fait un sale bruit depuis hier, une demi-heure après être partis, Lolo préfère changer mes patins. Mauvaise idée… 2 heures plus tard il est bien énervé et mon frein avant est en vrac, mais il n’y a pas moyen de le régler correctement. On reprend quand même la route, qui monte, qui monte, qui monte. C’est vraiment désespérant quand on s’est mis en tête que la journée va être facile. Il nous faut attendre le début d’après-midi pour descendre une pente raide et pleine de virages serrés. On se croit sauvés, mais le plat tant attendu est en fait des petites montagnes russes le long d’une rivière, on en a plein les pattes, et on s’arrête pour camper dans un petit village. Mais très vite on se rend compte que l’on va être l’attraction de la soirée, et ce soir on est trop crevés pour supporter cela, alors malgré la nuit qui approche on ne reste pas. Et on fait bien car quelques kilomètres plus loin on trouve un terrain de foot dans un complexe touristique gardé par des vigiles, où l’on passe une nuit tranquille. Au final pour une journée de descente on aura monté 663 mètres, et le lendemain encore 400 mètres lors des 20 kilomètres qui nous restaient à faire pour arriver à Ayacucho. A chaque fois on se le dit, il ne faut jamais écouter les Péruviens !

ENFIN ARRIVÉS !

Encore une fois l’entrée dans la ville est désagréable : de la circulation, mais surtout plein d’ordures partout, mais une fois en ville nous découvrons un très beau centre colonial et une magnifique plaza de las armas. Par contre que d’agitation : nous tombons en plein dans une manifestation, les profs réclament une augmentation de salaire. Ils défilent dans le calme et en musique, mais quelle marée humaine.
Nous allons directement nous renseigner pour savoir comment aller à Cusco avec les vélos. Il faudra attendre le surlendemain soir, par un bus de nuit. Parfait, cela nous laissera le temps de profiter de la ville.

UN CHAUFFEUR AU TOP

Arrivée à la gare je suis complètement stressée, j’ai peur qu’ils nous abîment nos vélos en les mettant n’importe comment dans les soutes et de tomber sur un chauffard comme il y en a tant au Pérou. En plus on a eu plein de mauvais échos sur cette compagnie de bus, mais pas le choix, elle a le monopole sur la liaison Ayachucho /Cusco.
Mais le voyage se passe parfaitement, le bus est en bon état, nos vélos sont parfaitement calés dans les soutes, comme le bus n’est pas plein on a chacun deux sièges pour s’installer pour la nuit et surtout le chauffeur conduit bien et prudemment !
On arrive donc tous entiers à Cusco, prêts à découvrir la capitale des Incas !