du 26/07/2017 au 03/08/2017

De Huanuco à Tarma, altiplano

Le 2 août 2017 par Lolo

Info pays Pérou
Une longue montée, un altiplano à 4000 et quelques, et redescente à 3000 mètres.

Resumen en español

¿Hablas español?


Antes de irnos de la casa de Midori, encontramos su hermano que tiene muchas ideas para protegar el medio ambiante. Nos fuimos con muchas buenas cosas dentro de nos bolsos : pan, mais, frutas y herbas aromaticas…
Para ir hasta Cero de Pasco tuvimos que subir 110 km sobre una carretera con mucha circulación. Esta carretera va a Lima y había muchos autobus y camiones con chófer que conducen como un bestia. Tuvimos que hacer muy cuidado ! Estuvimos en esta carretara durante un poco mas de dos días.
Había tambien muchos terribles perros. Les gustaba ladar, correr detras de nuestra bicicletas y tambien a veces mordieron nuestros bolsos. Ahora Coco siempre tiene piedras para tirar sobre los perros. De costumbre Coco le gustan mucho los perros pero aqui en Perú les detesta.
Llegamos en el altiplano y escogimos la pequena sanda a lo largo del lago Junin (o lago Chinchaycocha). No fue muy plana pero muy bonita, sin circulación. Pudimos ver vacas, ovejas, alpagas y flamancos y acampar al lado del lago.
El día siguiente en San Pedro encontramos Ivan, Magaly et su familia. Están de Lima y estaban en vacaciones en un pueblo donde vive su padre a 30 kilometros de aqui. Magaly y su hija Sofia aprenden frances, hablamos un poco. Nos invitaron a venir ver los en la casa del padre el día siguiente. Dorminos en un pequeño hotel muy barato. Como estabamos muy alto en el hotel tambien hacía frío…
Para ir hasta el pueblo del padre la carretera fue solo bajada, y llegamos tamprano en su casa y pudimos beber un cafe con muy buenos panes hechos por la madre de Ivan, y de hablar con ellos. Un muy bueno momento.
Nos paramos en Tarma una pequeña ciudad muy turistica para los Peruanos (pero no para los gringos) donde pudimos celebras el compleaños de Lolo : buena comida, helados y pisco sour !

La vie quotidienne des Coco & Lolo : le petit dej'

Avant de commencer ce récit, voici une séquence video : comme vous êtes plusieurs à apprécier nos vidéos, on va essayer d’en faire quelques unes à propos de notre quotidien. Pour bien commencer, le petit dej’ !


Bye bye Midori !

Le matin de notre départ de chez Midori, nous avons la chance de rencontrer Arturo, son frère, qui arrive tout juste de Lima pour des vacances. Petit dej’ ensemble, Arturo regorge de superbes idées, notamment pour sa thèse (énergie domotique autonome), il étudie l’ingénierie de l’environnement.
Nous quittons toute la famille, bien reposés, et les sacoches pleines de pains, maïs grillé, fruits, herbes pour infusion, merci ! Aucun problème pour s’alourdir lorsqu’il s’agit de bonnes choses !

110 kilomètres de montée, plutôt pas terribles...

De la circulation, des gros camions, des bus « place au plus gros j’arrive », des chauffeurs de bus venant d’en face qui trouvent drôle de faire mine de nous écraser en se mettant sur notre voie, des déchett’ sauvages un peu partout, des klaxons plein les oreilles, des chiens qui nous coursent, et un canyon qui au fil des kilomètres devient plutôt rengaine… mieux vaut avoir de la bonne musique dans les oreilles pour s’extirper de tout ça. 110 kilomètres à gravir, à notre allure d’escargots ça prend un peu plus de 2 jours, qui ne figureront pas au palmarès de nos meilleures routes !
En parlant des chiens, Coco est devenue une vraie psychopathe, je crois qu’elle prend un plaisir certain à les caillasser. Elle stocke ses munitions dans sa nouvelle petite pochette péruvienne. Heureusement pour les méchants toutous (ou molosses des fois), elle ne peut pas trop se charger, et pour l’instant elle ne vise pas très bien. Pour vraiment comprendre, il faut l’avoir vu s’arrêter et leur dire tout ce qu’elle pense d’eux ! Elle s’est quand-même fait mordre les sacoches une ou deux fois, ils doivent sentir qui de nous deux est le sympa : moi je continue ma route comme si de rien n’était.


Altiplano et lac Chinchaycocha

Une fois le col passé (4400 mètres environ), comme souvent les paysages changent : parcelles d’élevages clôturés, vue dégagée avec au loin des sommets enneigés, des vigognes. D’ailleurs, pas évident au 1er abord de faire la distinction entre les lamas, les alpagas et les vigognes. Ai-je vu juste dans la galerie photos ? C’est drôle les habitudes, concernant les – supposées – vigognes : les camions et bus bruyants ne leur inspirent aucune crainte, par contre en nous voyant avec nos drôles de vélos, elles poussent de drôles de cris aigus et commencent à partir…
Nous descendons légèrement et arrivons sur l’altiplano, un genre de vallée entourée de montagnes. Nous sommes toujours au-dessus de 4000 mètres, et ça caille dès que le soleil se cache. Est-ce que ça va devenir une constante du voyage ? Bon, c’est toujours mieux que la flotte !
Pour effacer les mauvais souvenirs de la circulation, on choisit de longer le lac de Junin (appelé aussi Chinchaycocha) par une piste, nous quittons donc la route principale : circulation quasi inexistante, mais pas très plat pour un altiplano ! Petits hameaux, côte sauvage avec flamands roses, alpagas, moutons, vaches… Beaucoup d’oiseaux, les observateurs ornithologiques seraient ravis ici. Des petits airs de Mongolie, il ne manque plus que les yourtes et les nomades.
En fin de journée, alors qu’on pensait devoir pédaler encore 3-4 kilomètres pour rejoindre le prochain village pour y dormir, on trouve un super coin de bivouac en bord de lac, un genre d’aire de pique-nique / observatoire. On avait encore jamais vu ça au Pérou, la classe ! Je suis content de voir sur la vidéo que grâce à moi, Coco pense à notre chien Cap Nord…


On fuit les camions

Après avoir longé le lac on récupère la route principale, mais il y a toujours autant de camions, et ici la route est plus étroite. En plus d’être pénible, ça deviendrait presque dangereux avec l’appel d’air généré au passage des camions. Ni une ni deux, on s’échappe, on bifurque vers San Pedro de Cajas. Route toujours aussi belle, et tranquille, aucun regret ! Et surtout on reconnaît mon petit drapeau français : nous rencontrons Ivan, Magali et Sofia, une famille de Lima , qui profite des fiestas patrias (déclaration d’Indépendance du Pérou du 28 juillet 1821) pour rendre visite à leurs parents à Acobamba. Discussions en français (Magali parle bien français, et Sofia apprend) et essais vélos, et rendez-vous est pris le lendemain matin à Acobamba, ville qui se situe sur notre route.
San Pedro de Cajas est paraît-il connu dans tout le pays pour son artisanat de tapis ; mais ce qui nous
intéresse c’est surtout dormir au chaud ! Les amis d’Ivan nous indiquent un petit hôtel très bon marché (15S). Pas de douche, pas de drap (juste des couvertures), mais à ce prix là c’est bien mieux que la tente ! Mais comme au Pérou le chauffage est quasi inexistant, on a bien froid dans notre chambre d’hôtel d’altitude !


Un an de plus dans la perle des Andes

Superbe descente de plus de 30 kilomètres. Paysages changeant, canyon puis vallée, beaucoup de potagers le long des routes. Sur une petite dizaine de kilomètres, la route se transforme en piste, je me régale, comme si j’étais dans v-rally ! Bon, faut quand-même ménager le vélo, lourdement chargé.
Nous arrivons à Acobamba et y retrouvons Sofia, Magali, Ivan, et sommes invités chez les parents d’Ivan à boire un bon café accompagné de pains maison et fromage. Sympa de discuter autour de cette table. Puis chacun continue sa route : Magali, Sofia et Ivan rentrent à Lima, et nous continuons vers Tarma, chargés de pains et de bières. Impeccable, apéro ce soir !
A Tarma on s’arrête quelques jours : Tarma est nommée « la perle des Andes ». C’est une petite ville plutôt charmante et touristique (pour les péruviens, les gringos y sont très rares, sans doute trop éloignée des sites touristiques plus connus), et il y a tout ce qu’il faut pour y fêter mon anniversaire : bonne chambre d’hôtel, restos, pâtisseries, bières, cocktails…


Après les Lolo ramollo, c'est la Coco gastro !

Hé oui, pour une fois c’est Coco qui n’est pas bien ! Ce qui fait que l’on prolonge d’une journée notre séjour à Tarma. Ca va, ça aurait pu tomber dans une ville bien pire !
Coco a choisi la méthode de Gema pour se soigner, c’est-à-dire diète (dur dur avec les bonnes odeurs de cuisine qui émanent du resto sous notre chambre), et des infusions préparées avec les herbes que Fanny (la maman de Midori) nous avait données. Et du repos au lit.

Allez, demain en route !