Resumen en español
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Nos fuimos de Chachapoya. Para subir hasta la cuidad nos necesitamos 3 horas, para bajar soló 30 minutas. Vamos a Tingo, la ciudad donde està el teleferico para ir a Kuelap. Pudimos acampar al lado de la estacion de teleferico, encima del pueblo. Y como estaba el día de la fiesta de los padres había un concierto en Tingo: toda la noche disfrutamos de la buena musica.
Fuimos muy impresionados con el teleferico (que es el unico en Perú): es muy grande, construido en un lugar muy difícil y la vista estaba estupenda cuando estabamos dentro. En nuestra ciudad tambien hay un nuevo teleferico desde el año pasado, pero es mucho menos impresionante.
Nos leventamos temprano por la mañana y estuvimos casi los primeros en Kuelap. Que bonito de visitar este lugar sin nadie. Esta ciudad fue construida por los Chachapoyas y ahora se puede ver las ruinas de la ciudad. El lugar es estupendo, muy tranquilo con una vegetación muy buena. Nos gusta mucho Kuelap. Y cuando nos fuimos, muchas personas estaban llegando! Que buena idea de leventarse temprano.
El día siguiente, llegamos en la ciudad de Leymebamba donde seguimos a aprender cosas a próposito de los Chachapoyas: visitamos el museo de las momias. Muy bien tambien.
La primera semana en Perú dormimos mucho en hotel. Pero esta semana quisimos hacer como de costumbre : acampar. En los pueblos acampamos en los campos de fútbol, o lugares con hierba. Es muy bueno para encontrar la gente que vive aqui. Los niños y los adultos se interesan a los gringos !
Despues, tuvimos que subir, porque hay 3 abras a 3600 metros, bajar hasta 1000 y despues una otra abra a 3200 metros y la ultima a 3744 metros. Fue dificil pero la carretera fue estupenda, muy pequena, con muy poco de circulacion y paisajes maraviliosos…
En la ciudad de Celindin preguntamos a los bomberos si es posible acampar en la casa de los bomberos. Fue posible. Pudimos hablar con estos muy simpaticos bomberos. Nos explicaron que aqui en Perú todos los bomberos son voluntarios. Todos tienen un trabajo y de màs cuando lo pueden vienen a trabajar para los bomberos. Y no tienen nada para hacerlo. Estamos muy impresionados de verlos consagrarse para la sociedad.
Llegamos en Cajamarca y nos gusta mucho esta ciudad porque hay muchas buenas cosas para comer. En el campo hay muchas vacas, y en Cajamarca hay muchas tiendas que venden leche, quesos, yogourt, manjar… Y muchas buenas cosas.
En nuestro hotel encontramos Lito, un peruviano natural de Arequipa y que trabaja a Lima. Estaba a Cajamarca para su trabajo. Nos consejó para visitar el Perù, fue nostro guía durente una tarde para visitar la ciudad y con el probamos buenas comidas y el famoso pisco ! Muchas gracias para estos buenos momentos contigo.
De mas nos gusta la misma cosa : el geocaching ! Lito es un especialista! Nos confió Diana, un geokrety que quiere ir en Paris. Vamos a ayudarla!
ON SE REMET EN SELLE
Pour la reprise, petite journée en perspective : aujourd’hui nous n’avons que 40 kilomètres à faire jusqu’au village de Tingo d’où nous prendrons un téléphérique pour aller visiter le site archéologique pré inca de Kuelap. La grande côte, que nous avions mis trois bonnes heures à monter, est descendue en à peine 30 minutes, et nous retrouvons la petite route tranquille qui longe la rivière.
MIEUX QUE LE TELEPHERIQUE BRESTOIS !
Arrivés à Tingo on trouve rapidement un endroit pour installer notre tente pour la nuit, tout près du terminal de téléphérique (qui ferme à 17heures), un petit coin d’herbe qui surplombe le village. Impeccable. Par contre il n’est pas possible de laisser nos vélos sous la surveillance des gens du téléphérique pendant la visite, et on n’est pas très rassurés de les laisser sur le parking avec toutes nos affaires… Heureusement on rencontre Maud et Carlin, un couple franco-péruvien installé dans le village depuis 3 ans. Ils y ont créé un écologe en travaillant uniquement avec des matériaux et des artisans locaux et en reprenant les principes architecturaux de Kuelap. Ils nous dépannent bien en faisant les baby-sitters de nos vélos !
Comme le monde est petit, à Tingo on croise aussi un couple de Brestois, en voyage pour une année en Amérique du Sud. Ils connaissent notre ami voyageur Giom ! Une fois la tente installée, on entend de la musique : c’est la fête dans le village : au Pérou la fête des pères c’est sacré ! Au début on est contents, on profite, mais c’est vraiment la fête… jusqu’à 4 heures du mat, la musique à fond !
Malgré cette nuit agitée, le matin on est prêts pour monter les premiers dans le téléphérique. C’est une grande fierté ici, il est tout neuf, il a été mis en service l’été dernier et c’est le seul téléphérique du Pérou. Avant pour accéder au site, il n’y avait qu’une route, une quarantaine de kilomètres de mauvaise piste, que l’on aurait pu emprunter à vélo, mais on a envie de comparer ce téléphérique à celui de Brest. Effectivement ils ont de quoi en être fiers ! 4 kilomètres de long, des paysages magnifiques, et quand on voit où il est installé, on s’imagine bien le travail de titan que ça a du être pour le construire (d’ailleurs une société française y a participé) !
COCO ET LOLO SE CULTIVENT
Une fois en haut le site est magnifique, et quasi désert. Kuelap était une citadelle fortifiée, perchée à plus de 3000 mètres d’altitude et dominant les reliefs environnants. Toute la cité est entourée par de hauts murs de pierres de plus de 20 mètres de haut et l’entrée dans la ville se fait par 3 portes étroites. A l’intérieur on découvre les restes des 300 maisons rondes et des autres bâtiments. Au début les archéologues pensaient que Kuelap était une forteresse, mais ils se sont finalement rendus compte qu’elle était surtout un lieu religieux où ont eu lieu de nombreux sacrifices. Cette ville fut fondée par les Chachapoyas, un peuple andin, qui fût par la suite vaincu par les Incas. Leur nom signifiait « les guerriers des nuages » et leur territoire s’étendait de la Colombie au Pérou. Ils avaient des rites funéraires particuliers (ils momifiaient leurs morts) et faisaient des sacrifices humains. Nous déambulons au milieu des ruines envahies par une végétation tropicale, tout est paisible, c’est magnifique. Et nous avons bien fait d’y aller tôt, une fois notre visite terminée, nous croisons un flot de visiteurs moins matinaux qui eux ne profiteront pas de la tranquillité des lieux.
FINI LES HÔTELS
Lors de notre première semaine de pédalage au Pérou, sous les grosses chaleurs, nous avons beaucoup dormi à l’hôtel. Ici ils sont bon marché et c’était la solution de facilitée. Mais nous décidons de reprendre nos bonnes vieilles habitudes de campeurs. Dans les villages ou hameaux nous demandons la permission de planter notre tente sur un terrain de foot, ou un coin d’herbe. On y est toujours bien accueillis et nous faisons l’animation auprès des petits et des grands. Comment fonctionne notre réchaud, est-ce que nous n’allons pas avoir froid, voilà les questions qui reviennent le plus. Même si notre espagnol est toujours laborieux on apprécie beaucoup de pouvoir discuter et échanger avec les gens.
Dans le petit hameau de Ubilon, nous faisons connaissance avec la maitresse de maternelle qui nous permet de visiter sa classe de 9 élèves, à qui nous présentons le diaporama préparé par les élèves de l’école Marie Curie de Landerneau : les petits Péruviens ont pu découvrir une école Bretonne !
TERRIFIANTES MOMIES
Deuxième pause culturelle dans la ville de Leymebamba. Dans toute la région, les Chachapoyas ont laissé leurs traces et de nombreux vestiges ont été découverts. Le musée ethnographique nous présente tout cela et nous donne plein d’explications. Il a aussi était construit pour mettre en sécurité et à l’abri des pileurs de tombes les 219 momies découvertes non loin de là en 1997. Ce musée, construit en impliquant la population locale, est magnifique, à l’écart de la ville, dans un cadre paisible… On y aurait bien campé mais nous n’en n’avons pas eu le droit. Pas grave, un voisin nous a permis de poser notre tente sur son terrain.
A L'ATTAQUE DES COLS
C’est pas le tout de visiter, il faut se remettre à pédaler. Un col à 3600 mètres nous attend, 25 kilomètres de montée pour y arriver… Au petit matin on est réveillé par la pluie sur la tente, et on commence l’ascension par des averses, qui se transforment en épais brouillard. L’ambiance est un peu irréelle sur cette toute petite route brumeuse, surtout quand on voit surgir d’un sentier 5 ou 6 chevaux chargés de gros bidons en alu remplis de lait. Ici nous sommes en terre d’élevage. Les petits paysans isolés viennent livrer leur lait à cheval jusqu’à la route où un camion les attend.
Nous sommes quand même bien déçus de ne pas pouvoir profiter de la vue… Ça grimpe dur et on ne voit que du blanc… Arrivés au sommet en milieu d’après-midi, on ne traine pas, à 3600 le vent est glacial, et on commence la descente. Et là, moment magique, le brouillard se lève laissant place à un paysage somptueux. Toutes les 5 minutes on s’arrête pour admirer tellement c’est beau. Ce n’est que le début d’une descente de 60 km qui nous fera passer de 3600 mètres à moins de 1000 mètres. Dans un hameau on fait le plein d’eau et l’on se trouve un petit chemin isolé pour planter la tente face à un océan de montagnes… Un bivouac comme on les aime.
NE PAS LOUPER LE VIRAGE
Le lendemain on reprend notre descente (il nous reste 55 kilomètres) sous la pluie… La route est magnifique mais super dangereuse. Elle est vraiment très très étroite, à flanc de montagne et avec des virages très très serrés. Il n’y a pas intérêt d’aller trop vite car si on loupe un virage on tombe dans le vide. Il n’y a presque pas de circulation mais le peu de conducteurs que l’on croise sont supers prudents. Plus on descend, moins il pleut, et on peut profiter de la vue magnifique. Arrivés en bas, on a changé de pays : on est passé de 12° à 3000 mètres à 35 ° à 1000 m et nous arrivons dans un genre d’oasis. Tout est sec, aride, avec des cactus, et au fond de la vallée serpente une rivière bordée de végétation : fruits exotiques à profusion. Nous mangeons dans le village de Balsa, et en début d’après midi nous recommençons à monter par 35°. Les gens nous consolent en nous disant que nous avons de la chance, aujourd’hui le temps est couvert, d’habitude il fait plus chaud… Nous on sue à grosses gouttes et on a hâte de remonter en altitude trouver la fraicheur ! La route est toujours étroite et à flanc de montagne, avec mon vertige je ne suis vraiment pas à l’aise ! Sur la route, un gars nous offre une orangeade fraiche, ça fait du bien au moral !
RWANYK, SANDRA, MELISSA, PARDONNEZ-NOUS !
Sur cette petite route, on croise pas mal de hameaux isolés, ici pas d’électricité. La vie n’a pas l’air facile. On continue de grimper, on passe un nouveau col à 3200 mètres, on redescend un peu et nous arrivons affamés à Celendin. Dans le petit resto où l’on s’arrête ils proposent du cuy, une des spécialités du Pérou : le cochon d’inde ! C’est l’occasion de goûter un cuy frit, alors on se dit que Rwanik et Sandra nos éleveurs de cochons d’Inde préférés (qui ne sont pas destinés à être mangés…) sont loin et nous pardonnerons. On tente !
C’est vraiment pas terrible : difficile à manger car plein d’os, pas beaucoup de viande, et niveau saveur rien de sensationnel. Rassurez-vous les amis on ne recommencera plus.
ENCORE DES CHAPEAUX !
Dernier col à passer, le plus haut 3755 mètres… Après Celendin, fini la petite route, nous roulons sur une belle route bien large, avec toujours aussi peu de circulation et des paysages toujours aussi beaux, parmi les pâturages. La montée vers le col se fait tout en douceur, c’est presque un plaisir cette pente !
Par ici les femmes portent une tenue traditionnelle : grand chapeau de paille (pour les protéger du soleil), chemisier recouvert d’un gilet et jupe avec en dessous un joli jupon qui dépasse un peu, le tout très coloré. Cette fois nous avons pensé à vous et demandé à prendre des photos, mais on a eu surtout des refus…
Une fois le col passé et le plein d’eau fait, on pensait pouvoir se faire un chouette bivouac, malheureusement les terrains étaient trop pentus, on a donc trouvé refuge chez la policia de la petite ville de Encanada. Le policier nous installe dans une pièce qui sert de débarras, nous offre une douche bouillante et passe une partie de la soirée avec nous !
LA VILLE DES PRODUITS LAITIERS, MIAM !
On traverse un genre de haut plateau couvert de cultures de blé, une belle descente, et nous voilà enfin à Cajamarca ! Le contraste entre ville et campagne est saisissant. Notre première grosse ville péruvienne (de la taille de Brest), où nous allons nous offrir un week end de repos. Et on se rend compte très vite que cette ville est faite pour nous ! C’est la ville de la bouffe ! Avec tout ce lait récolté en campagne, à chaque coin de rue il y a des boutiques de yaourts, de fromages, de manjar (genre de confiture de lait), et aussi des petits stands de chocolat et de choses frites… Miam miam.
UN FANA DES GEOCACHES
Dès notre arrivée nous faisons connaissance avec Lito, un péruvien du sud du pays, qui travaille à Lima et qui est en déplacement à Cajarmarca. Nous allons déjeuner ensemble et il nous fait découvrir les spécialités de poissons et de fruits de mer du Pérou (ceviche, chicharon de poisson, aroz chaufa). Il nous fait aussi goûter au cocktail emblématique local, le pisco sour. Puis il nous emmène visiter la ville. Le soir il complète notre instruction culinaire en nous faisant découvrir le Chifa, mélange de cuisine chinoise et péruvienne très populaire ici.
Lito est très content de savoir que nous sommes geocacheurs. Le geocaching est sa passion, et c’est le membre le plus actif du Pérou. Il nous confie Diana, objet voyageur que nous allons ramener en Europe ! Une très belle rencontre.
Nous profitons de nos deux autres jours de repos pour comme d’habitude manger, nous balader et vous raconter nos aventures ! Et ici à Cajarmarca on se régale ! Egalement les vélos et un peu de matériel de bivouac à entretenir.