du 30/10/2017 au 08/11/2017

Coco Lolo chez Lucky Luke

Le 20 novembre 2017 par Lolo

Info pays Chili - Argentine
On est descendu des montagnes, nous voici dans la Vallée de Calchaquie, un décors à la Lucky Luke.

De San Antonio de Los Combres à Cafayate : 9 jours, dont 3 jours de pause à Cachi et 1 jour de pause à Cafayate.

Resumen en español

¿Hablas español?


En San Pedro de Atacama un ciclista español nos aconsejó ir en la región de las Quebradas en el norte de Argentina. No sabíamos que tipos de paisajes ibamos a encontrar pero esta región es muy linda.
Por eso no nos fuimos a Salta pero sobre la ruta 40. Esta carretera es muy famosa en Argentina porque cruza todo el país del norte hasta el sud, casi 5000 kilómetros! Esta parte de la carretera no es asfalto, es una trocha.

Empezamos a subir le última grande abra del viaje, el abra del Acay. Subíamos, subíamos… Fue difícil porqué había mucho mucho viento de contra. Por eso nos paramos temprano : esperabamos que el día siguiente haya menos viento. No leventamos temprano pero tuvimos mala pata, desde las 7 de la mañana había mucho viento y un frío terrible. Despues unas horas el sol llegó y fue mas fácil. La abra estaba a 4940 metros de altura, una de las mas altas del viaje. Arriba encontramos un zorro, era muy sociable y vino a vernos. Le dimos un poco de pan porque parecía tener mucho hambre. No hay mucha comida a casi 5000 metros de altura!
La bajada fue estupenda con paisajes con piedras de muchas colores.

Bajamos, bajamos poco a poco los paisajes cambian. La región es muy seca pero pedaleamos al lado de un pequeño río. Había verde, árboles, vacas, caballos, ovejas… Qué cambios!
Y qué felicidad de bajar de altura.

Durante dos días pensabamos estar en un decorado de western : cactus, pierdra rojas. Solo falta Lucky Lucke !

En Cachi nos paramos unos días en el camping municipal. Un bonito camping muy barato.
En este camping 3 perros volvieron nuestros amigos. Estaban con nosotros todo el tiempo, y cuando ibamos en el casco antiguo, iban con nosotros. Lo mas comico es que uno se parecía a CapNord nuestro perro negro, uno se parecía parecía a Argo el perro amarrillo de mi hermana y el último era tan pequeño que Dowee, el pero de mí madre!
En este camping pudimos cocinar como los argentinos : asados la especialidad del país. Es un barbacoa con mucha carne, y en Argentina la carne es muy muy buena !
Aprovechamos de la calor, y de la sombra de los árboles.

Durante los 3 días siguientes pensabamos bajar porque pedaleamos cerca del río, pero no. Fue difícil : muchas pequeñas subidas y bajadas todo el tiempo, y arena sobre la tocha…
Pero llegamos a Cafayate, la región del vino. Vimos muchas viñedos, y probamos el vino argentino : bueno y barato!

3 días de más con mucha vegetación de todos los lados! Que bueno! Y llegamos en Tucuman con una misión : encontrar un autobús para ir hasta Mendoza!

Abra del Acay, de surprises en surprises

C’est sans regret que nous quittons notre bivouac de San Antonio de Los Combres, en empruntant une belle route goudronnée. Direction la région des « Quebradas », les vallées encaissées. On ne sait pas à quoi s’attendre sur cet itinéraire, c’est un cycliste espagnol rencontré à San Pedro qui nous l’a conseillé. C’est bien comme ça aussi, ce sera la surprise.
Après une quinzaine de kilomètres d’asphalte, il faut bifurquer. Première surprise, on se retrouve sur la Ruta 40, encore une route mythique de cyclistes. Elle traverse toute l’Argentine, du nord au sud, soit près de 5000 kilomètres. Deuxième surprise : on connaît de nom cette fameuse route, mais on pensait que c’était bitumé. Eh non, retour sur la piste !
Les surprises continuent. Après la pause pique-nique de midi, passée à l’ombre du mur d’un cimetière, la piste commence à monter légèrement, mais c’est surtout le vent qui monte sérieusement dans les tours, de face, rendant la progression très difficile. Coco descend même de son vélo pour pousser. Alors comme depuis San Pedro nous avons eu des grosses journées plutôt rudes, on décide de s’arrêter là, vers 15h, ça fera du bien, et le vent sera peut-être plus clément le lendemain !

Au réveil nouvelle surprise, ça caille comme pas possible ! On démarre notre pédalage couverts comme jamais, on garde nos doudounes / capuches / bonnets pendant 1h30, alors que d’habitude elles ne sont de sortie qu’au bivouac. Mais le vent est moins fort, l’ascension peut commencer ! Ce sont des lacets bien réguliers, ça se fait bien. Coco râle quand-même, pour la forme… Et puis si ça continue à monter, on va vraiment atteindre les 4900 mètres indiqués sur la carte !
Et effectivement, on atteint les 4900 mètres d’altitude, ils sont même dépassés en haut du col Abra del Acay, le GPS indique près de 4950 mètres, notre record à vélo !
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Alors que nous profitons de la vue au sommet, dans un vent fort et froid, un renard vient nous rendre visite ! D’habitude ils se tiennent à distance. On fait connaissance ; il semble affamé, on partage donc notre pain, qu’il engloutit en s’étouffant presque (d’ailleurs nous aussi si on n’avait pas eu de pâté pour le rendre un peu moins sec…).
Sur l’autre versant le paysage change complètement, les montagnes deviennent rouges et très escarpées. La descente est excellente dans ce décors.


Lucky Luke, a poor lonesome cow-boy

Nous laissons les routes d’altitude derrière nous, une page se tourne. Petit à petit des touches de vert apparaissent dans la vallée Calchaquie, puis de plus en plus. L’herbe devient verte et non plus jaune, il y a même des arbres, on retrouve vaches, moutons, chèvres… Bon, tout ceci c’est autour de la rivière. Au delà ça reste sec et aride, avec des formation rocheuses ocres / rouges et des cactus qui nous renvoient au pays de Lucky Luke. On retrouve la chaleur, et désormais on cherche à s’abriter du soleil plutôt que du vent pour notre pause méridienne.
Les cow-boys et les diligences ont laissé place aux touristes, dans des voitures de location, en 4×4 ou à moto. Ça non plus on s’y attendait pas. Heureusement pas à la mode Sud Lipez, bien au contraire : on nous encourage, on s’arrête même discuter, fini le safari photos, ça fait plaisir ! Mais nous ne sommes pas que des touristes sur la route, il y a aussi les locaux, qui semblent affectionner les vieux pick-up Ford, Dodge, Chevrolet…


L’Argentine : camping, asado et vino

De vallées en vallées, nous arrivons à Cachi. On se pose au camping municipal (en fait c’est le parc publique), tellement peu cher et agréable que l’on choisit d’y faire notre pause de plusieurs jours. On se fait 3 copains chiens, qui nous tiennent compagnie toute la durée de notre séjour. Ils nous suivent partout lors de nos balades. On les appelle Cap Nord, Argo et Douwee, parce qu’ils ressemblent à notre chien, celui de Nathalie et celui de La Mamounette.
En Argentine la viande tient une place importante, tous les campings sont donc équipés de barbecue. Ce serait un crime de ne pas en profiter, on s’initie donc à l’asado : c’est des grillades, mais avec de gros morceaux de bidoche. On peut y ajouter du boudin, du chorizo… Mieux vaut ne pas être végétarien ! Tout ceci accompagné de bon vin (cépage Malbec). On trouve des vignobles notamment dans les régions de Cafayate et de Mendoza.
Puis on repart pour 3 journées de pédalage plutôt difficiles, qui nous mènent à Cafayate, qui signe le retour du bitume pour un bon moment. Rebelote : camping – asado – vin ! On goûte aussi aux empanadas, beaucoup plus petits qu’au Chili mais tout aussi bons ! Après une journée de repos, nous quittons le far-west. Au programme, 3 jours de vélo jusqu’à Tucuman, d’où nous prendrons un bus pour faire un saut de plusieurs centaines de kilomètres, jusqu’à Mendoza, autre région viticole.