Resumen en español
¿Hablas español?
Encontramos muy buenas personas.
Y al lado del hostel había una panaderia donde es posible comprar « croisssants » casi tan bueno como en Francía que costan solo 1 sol. ¡Que suerte !
Tuvimos muchas cosas que hacer en Cusco.
Arreglar muy freno con disco. Lolo lo hacía y piense que esta vez es bueno. Tambien ir en el correo para ver si el paquete con mi nuevo cólchon està llegado : si. Muchas gracia a Thermarest : los cólchones están caros pero el servicio es muy muy bueno!
Buscar un zapatero para arreglar el bolso de bici (un perro lo mordío).
Eligir los que vamos a visitar en Cusco y al lado, que trek vamos a escoger y donde es possible aquilar cosas, y preparar como ir en el Macchu Picchu. Lolo no quería ir en en Macchu Picchu porque es demasiado turistico pero Coco quería mucho ir…
Visitamos unos sitios Inca cerca de Cusco, buenos pero no somos especialistos de los sitios antiguos.
Despues fuimos hasta hydrolelectrica : 8 horas con bus, 11 kilometros caminando y acampamos en un camping cerca del Macchu Picchu. A las 4 de la manaña nos despertamos y subimos 1700 escalones y llegamos con lo primeros en el famoso Macchu Picchu. Bonito, estupendo, pero mucho demasiado de gente.
Estrellita : le repère de cyclo de Cusco
Le bus nous dépose au terminal vers midi. Le temps de remonter les vélos (dérailleurs, roues, rétro, disque de frein …) et de rouler une poignée de kilomètres, nous voici déjà arrivés à l’auberge Estrellita, à 2 pas du centre. Bon marché, cuisine à disposition, une cours qui est le lieu de vie où se retrouvent les résidents pour discuter, échanger des tuyaux, boire un thé ou une bière, manger, réparer les vélos, faire des recherches internet…
Les résidents, ce sont principalement des cyclos. De toutes sortes: en solo, en couple, en famille, discrets, moins discrets, cyclo-clochard (pour reprendre le terme de Mathieu Monceau, ce n’est pas péjoratif), des cools, des supers cools, des hipsters (ZZ-top sans guitare mais à vélo) etc. Entre cyclos le contact passe souvent plus facilement. Bon, quand-même pas avec tout le monde, c’est comme partout, normal !
Des cyclos, mais pas que : des motards, des backpackers, et aussi quelques péruviens en vacances (mais rares).
Beaucoup de francophones, dans l’auberge et dans la cité, ça fait drôle, on n’avait plus l’habitude.
Bien souvent on s’interrompt pour discuter, alors qu’on était en train de faire des recherches, du bricolage, préparer un article du site. Du coup on n’avance pas vite, mais on prend du bon temps !
Dès le premier jour nous goûtons les délicieux croissants de la boulangerie voisine, trop trop bien, comme à la maison, on en prendra tous les jours, sauf le dimanche, jour de fermeture.
Un coucou spécial à Arthur et Sarah avec qui on a bien sympathisé, ainsi que la famille GD voyage (que ceux qui pensent « vous avez de la chance de pouvoir voyager comme ça, nous avec le enfants c’est pas possible » méditent et se ravisent en voyant ce bel exemple).
Journée maintenance
2e journée à Cusco, bien remplie :
- Régler pour de bon le frein à disque de Coco. Ça commence à bien faire cette histoire ! Rester calme… c’est bon je commence à y voir clair dans la façon de procéder.
- Se rendre à la poste en espérant y trouver notre colis : un nouveau matelas pour Coco, le sien ayant une grosse hernie. Youpie, il y est !!! Merci mille fois à Eric de PL Diffusion et Nathan de Cascade Designs pour avoir accepter de faire fonctionner la garantie à vie sans nous réclamer le retour du matelas (des photos ont suffit), et d’avoir pris en charge l’envoi du nouveau matelas. L’ancien, qui a déjà rendu de bons et loyaux services depuis presque 10 ans, commence une nouvelle vie à Cusco auprès d’un SDF, puisqu’il est encore bien utilisable, en espérant que l’hernie ne s’étende pas trop vite.
- Trouver un zapatero (cordonnier) pour réparer la sacoche. Ça tombe bien il y en a près du marché, vous savez là où on trouve d’excellents jus de fruits frais. Le chien a gagné une bataille, mais pas la guerre ; un jus de fruits plus tard, nous retournons chez le zapatero, et notre sacoche en sort victorieuse ! Nous voici soulagés, car cette sacoche nous est précieuse ; elle connaît bien le chemin, c’est celle de Gema et Jean-François, qui ont sillonné les routes d’Amérique du Sud il y a quelques années !
Journée organisation
3e journée à Cusco, bien remplie aussi :
- Que va-t-on visiter comme vieux cailloux :
Je capitule devant Corinne qui tient absolument à visiter le Machu Picchu, que j’appellerai dorénavant le Machin Picsou. J’aurais préféré voir le Choquequirao, bien moins touristique et moins cher. Mais c’est vrai, il nécessite un minimum de 4 jours de rando, et pas forcément de celles qui ont notre préférence. Ce que Corinne veut, Corinne a ! Je vous passe les détails sur l’organisation de la visite, qui lorsqu’on voit les notes laissées à l’auberge par d’autres voyageurs, semble être une énorme expédition. Au final ce ne sera pas si compliqué d’acheter à Cusco les billets de bus, les entrées du site, et vérifier qu’il y a bien un camping à proximité du Machin pour au moins m’épargner le village touristique d’Agua Callientes. - Quelle rando va-t-on faire :
Une rando vers la cité inca du Choquequirao : bof, on va déjà voir le Machin Picsou.
Combiner rando et Machin Picsou via la rando du Saltankay : tentant, mais ça risque d’être encore la foule en cette saison, et de toutes façons il faut quand-même prendre un transport à la fin pour se rendre au Machin, d’après ce qu’on comprend.
Combiner rando, Choquequirao et Machin Picsou : bof, la rando dure 9 jours, un peu trop long pour nous, et les retours ne nous donnent pas très envie, à part bien sûr les beaux paysages et de voir ces vieux cailloux en rando. Le pas très envie, c’est : grosse chaleur, plein de moustiques, sans arrêt remonter ce qu’on a descendu, et a priori pas mal de monde là aussi (bien que sur ce point les retours d’expérience divergent).
Et c’est là que le tour de la montagne sacrée Ausangate devient une évidence : 5 jours de marche en altitude dans le froid, l’assurance de ne pas être bousculés par une foule de randonneurs ou de moustiques, et paraît-il de superbes paysages. Allez, ce que Loïc veut, Loïc a ! - Logistique :
Planifier ces activités, acheter les billets de bus et les entrées du site du Machin Picsou, trouver une bonne boutique pour louer du matos de randonnée (chaussures, bâtons, sac-à-dos), acheter de quoi manger pour tout ça.
Le tout entre-coupé de glaces, jus de fruits ou croissants, et de bavardages à l’auberge.
Journée vélo cailloux
4e journée à Cusco : grâce à Sarah et Arthur (cf fin du 1er paragraphe pour ceux qui lisent en diagonale !) qui nous laissent des billets de visite encore valables (ça coûte une petite fortune, l’équivalent de 130 croissants par ticket, mais toujours moins que le Machin qui en vaut 150 sans compter les 60 de transport), nous partons avec nos vélos allégés de leurs lourdes sacoches, pour les hauteurs de Cusco. Tout proche, on y trouve 3-4 sites de vieilles pierres incas : site militaire, lieu de culte de l’eau, table de sacrifice etc. Je ne saurai vous en dire plus. D’ailleurs au bout du 3e site, alors que l’on était proche du 4e, on redescend à Cusco, on a eu notre dose. Ça mérite bien un petit croissant toute cette journée culturelle, on n’a pas l’habitude !
Une petite pensée pour vous nos voisins du 9 de la rue Paul Gauguin: je suis sûr que ça vous aurait passionné, c’est juste que je n’y suis pas très sensible, vous me pardonnerez d’en parler à la légère j’espère…
Au retour je peaufine le réglage du frein de Coco, ça va devenir un nouveau fil rouge. Ce coup-ci ça semble bien, j’espère pouvoir dire que j’ai ajouté cette nouvelle corde à mon arc. A vérifier quand on se remettra en selle, fin août !
Et le soir je tremble, la panique me prend, je ne trouve plus le sommeil, le délire est proche : demain je suis contraint et forcé de me mettre en route pour le Machin Picsou !
Transit vers le Machin Picsou
Rendez-vous à 7h place des Armes. On monte dans un collectivo, qui s’en va faire un tour dans la ville pour partir bien rempli. Il pleut, et c’est parti pour une longue journée de transport. Le dernier tronçon ne sera d’ailleurs pas facile avec la boue, on est pas très rassurés dans les côtes sur la piste très étroite quand le mini bus patine… on est bien mieux sur nos vélos !
Arrivés à Hydroelectrica, il reste 2 heures de marche le long des rails. Il ne pleut plus, on est dans la jungle avec les oiseaux et fleurs qui vont bien. Plantage de tente au camping, havre de paix loin de la frénésie touristique d’Agua Calientes.
J’avoue qu’après cette longue journée, j’ai du mal à me réjouir de ma présence ici, va falloir faire des efforts demain…
Repas, dodo.
Visite du Machin Picsou
Levés à 4h du mat’, pour être parmi les premiers (disons plutôt parmi les premières centaines) sur le site, au lever du soleil. 20 grosses minutes de marche le long des rails, de nuit, jusqu’au premier contrôle de billets, puis 1700 marches à gravir, de nuit pour une grande partie, pour arriver à l’entrée du site, vers 6h et des brouettes. On n’est bien sûr pas seuls, mais à cette heure-là ça va encore, on peut donc profiter d’une très belle vue sur la cité inca.
Ok, c’est plutôt impressionnant toutes ces ruines en terrasses placées au milieu de pics montagneux. Et puis le soleil arrive, la lumière est belle, on se promène dans ce dédale, tantôt en zone agricole, tantôt en zone urbaine. On descend des marches, on en remonte, on croise des lamas, on emprunte un sentier à flanc de montagne pour voir un pont inca, puis on regravit un tas de marches pour avoir une vue panoramique sur la cité à partir de la puerta del sol (porte du soleil).
Le site est suffisamment grand pour ne pas trop être gênés par les visiteurs qui affluent vraiment à partir de 10h. Ça reste aéré, on est loin de la foule d’un festival de musique par exemple !
Puis il est temps de quitter la cité Machin, c’est pas tout ça, on a 1700 marches à redescendre et 2 heures de marches le long des rails, puis 8 heures de route (allez, peut-être 7h comme il ne pleut plus et qu’il n’y a plus de boue) pour rejoindre Cusco et notre lit.
Alors, est-ce que comme tout le monde je ne regrette pas d’y être allé ? Eh bien non, nah ! Trop de route, trop cher, trop je ne sais quoi, bref, j’ai fait plaisir à Coco !