du 09/06/2017 au 17/06/2017

C’est le Pérou !

Le 17 juin 2017 par Lolo

Info pays Pérou
Arrivée au Pérou, pédalage dans les contreforts de l'Amazonie.

Resumen en español

¿Hablas español?

El autobus nos paró en la Balsa. Durante nuesto otro viaje en Asia teníamos la costrumbre de pasar mucho tiempo con mucho estrés en las fronteras. Aqui fue muy facíl. Los adouaneros fueron simpaticos y las formalidades muy sencillos.
Estuvimos a 750 metros de altura. Hacía muy caliente. Antes de pedalear, quisimos beber un coca cola. Pero aqui no hay coca cola, solo Inca Cola. Probamoslo, una bebida amarillo fluoresente, con una sabor muy chimica : extrano!
Muchos cambios en este país.
Primero aqui las subidas nos parecen un poco mas faciles, menos empinadas.
La vegetacion tambien cambia. Muy exotica, con muchos arboles de bananas, y de cafe. Pudimos ver las semillas de cafe secando con el sol.
Hay tambien muchos fruitas, cocos y muchas arrozales. Con eso y todas las motos taxi tuvimos la impresion de estar en Asia!
La buena cosa es que durante dos días pedaleamos sobre una carretera casi llana. Que bueno !
El problema es que hizo demaciado caliente, mas de 30 grados todo el día y muy caliente tambien durante la noche. No tenemos la costumbre de eso y fue muy dificíl para pedalear, y para dormir.
El domingo hay un ambiante de fiesta en los pueblos, hay musica y mucha gente.
Encontramos Cesar, un ciclista del Perù que nos dío muchos consejos. Nos indicó tambien dos muy buenos atajos. Con un de este atajos tuvimos que cruzar dos ríos, un pequeno empujando las bicicletas y un segundo mas grande : tuvimos que cruzarlo con una barca!
Tenemos un pequeno album con fotos de nuesta familia, amigos y paisajes de Francia. Cuando encontramos personnas o ninos es bueno de mostrarleslo.
Despues empezamos a subir, una subida muy despacio, a lo largo de la valle de Utcubamba. Esta valle es muy bonita, con el río y estupendos paisajes. Y lo mejor es que como subimos hizo menos y menos caliente… Uf, desde Pedro Ruiz, pudimos dormir durente la noche!

Dimos un rodeo hasta la cuidad de Chachapoya. Toda la gente nos dijo que es una buena cuidad para descansarse. Antes tuvimos que subir durante 3 horas, pero es una buena idea, nos gusta mucho esta cuidad muy tranquila, y bonita.
Visitamos la cuidad, comimos muchas buenas cosas y fuimos al cañon Sonche.

Par ici le Pérou !

Le bus nous a déposé à La Balsa en Equateur. La Balsa (signifie barque en espagnol), du fait qu’auparavant il n’y avait pas de pont pour franchir le Rio Chinchipe. Ce doit être le passage de frontière le plus cool que nous ayons jamais connu, ça change de notre voyage en Eurasie ! Des douaniers sympas et tranquilles, aussi bien côté équatorien que péruvien, quelques indications pour la route qui nous attend, un tampon, une simple formalité !
La chaleur ne s’étant pas arrêtée à la frontière, on s’offre un coca frais avant de remonter en selle… en fait non il n’y en a pas, ce sera plutôt un… Inca Kola ! Va falloir s’y faire. On aura bien notre dose de sucre pour pédaler, mais ça a un goût (en plus de la couleur) chimique, médicamenteux, bof quoi…
5 petits kilomètres sur du plat nous suffisent pour notre première journée au Pérou. Hé oui, c’est que ce matin on s’est levé à 4h15, pour arriver au Pérou vers 14h. Et demain ça recommence à monter. Des pentes plus douces qu’en Equateur parait-il, on verra bien !


Du changement !

Pour l’instant ça se vérifie, les côtes sont moins raides qu’en Equateur, le grand pignon n’est plus systématique, ça fait du bien ! Bien sûr ça continue à monter, normal, pour rappel nous sommes tout de même dans la Cordillère des Andes…
Ce qui change aussi, c’est le paysage : végétation luxuriante, et plantations de caféiers et bananiers, qui font bon mélange, c’est le principe de l’agroforesterie, qu’il serait bon d’adopter dans les pays occidentaux !
Les graines des caféiers sont étalées sur des bâches pour sécher. Après torréfaction, on les retrouve dans nos cafetières.


Ambiance paisible.

A la sortie d’un village, des gars qui s’activent autour d’une bétonnière. Ça bosse et ça rigole. Ils m’interpellent, je m’arrête, peut-être veulent-ils me faire charrier quelques sceaux de ciment pour la blague ? Non, bien mieux, on me donne un verre : mon palais reconnaît du ti’punch, pas mauvais du tout ! Je refuse quand même le 2e, y a encore des kilomètres à pédaler…
Le lendemain, dimanche, on sent que la vie ralentit, ambiance détendue dans les villages. Il fait toujours aussi chaud, très moyennement supportable, mais heureusement ça ne monte plus, incroyable ! C’est même par moment un faux plat descendant, qui suit la rivière. A la pause déjeuner, nous rencontrons César, cycliste péruvien, qui nous donne de bons tuyaux pour prendre des raccourcis, c’est bien noté !
Dans l’après-midi pause coca, on discute avec les tenanciers, bien sympa, et notre petit album photos fait toujours son effet.
Dans pas mal de villages on en prend plein les oreilles avec la musique à fond, parce que c’est dimanche.


Réveil en Asie du Sud-est.

Drôle d’impression que de s’être réveillé en Asie du Sud-est. On s’y croirait vraiment, tout y est : bambou, canne à sucre, bananiers, cocotiers, fruits exotiques, maisons en bois, rizières, tuk-tuk (au Pérou on les appelle moto taxi), grosse chaleur… les visages et la langue nous indiquent que nous sommes pourtant bien au Pérou !


Camel Trophy

Un peu d’aventure façon Camel Trophy ! Nous suivons les indications de César, raccourci par de la piste, qui nous mène au village de Bella Vista. Ce coup-ci un petit goût d’Afrique je trouve !
Nous traversons en barque le rio Marañón, nos 2 passeurs sont joyeux et contents de voir nos étranges vélos. Puis l’on retrouve la piste, sous la canicule. C’est très aride, il y a même des champs de cactus. Après une vingtaine de kilomètres nous retrouvons le bitume; et poursuivons jusqu’à Bagua Grande, qui grouille de moto taxis. Ces tuk-tuk sont partout et remplace la voiture. On n’en voyait pas en Equateur, peut-être parce que les pentes sont trop raides ?


La vallée de Utcubamba

Nous nous engageons dans la vallée encaissée de Utcubamba. Elle va nous emmener en pente douce vers la fraicheur des villes d’altitude. Une première à Pedro Ruiz, ça fait du bien d’avoir une bonne nuit de sommeil sans étouffer ! Puis la matinée du lendemain nous pédalons encore dans cette belle vallée, presque un canyon, et nous bifurquons pour prendre les lacets qui nous mènent au bout de 3 heures de pente plutôt douce jusqu’à la ville de Chachapoyas.


Chachapoyas

Chachapoyas, capitale de la région Amazonas : nous y posons nos sacoches 2 journées, repos bien mérité ! Comme d’habitude, balades dans les rues de cette petite ville tranquille, au passée coloniale. Comme d’habitude aussi, nous montons à l’un des points de vue dominant la ville. Et comme d’habitude, nous profitons de la gastronomie ! On trouve notamment un très bon restaurant végétarien aux prix imbattable, ainsi qu’une boulangerie pâtisserie dans laquelle nous achetons quelques gâteaux…
Nous faisons une petite excursion au canyon de Huancas, également appelé cañon del Sonche. Ça vaut le détour. C’est en collectivos que nous nous y rendons : un van taxi collectif, qui bourrine sur les mauvaises pistes.