du 14/01/2018 au 27/01/2018

Carretera Austral – Partie 2

Le 13 février 2018 par Coco

Info pays Patagonie
Seconde portion sur la Carretera Australe, jusqu'à Villa O'Higgins.

14 jours de Coyhaique à Villa O’Higgins, dont 2 jours de pause à Cochrane.

Resumen en español

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Coyhaique es la mas grande ciudad de la patagonia Chilena, por eso tuvimos que hacer muchas cosas : mandar postales y un paquete en Francia (y en Chile el correos puede ser muy muy complicado) , sacar dinero  y arreglar la bicicleta de Lolo. No tuvimos suerte había una competición de bicicleta de montaña en la región y los vendedores de bicicletas estaban casi todos allí. El unico que se quedaba en Coyahique no pudo arreglarla completamente.
Había mucha circulación en los alrededores de Coyhaique, pero despues unos 50 kilómetros llegamos en el parque nacional Cerro Castillo, mucho mas tranquilo. Allí viven huemules. Huemules son un tipo de ciervo típico de Patagonia, especia protegida, pero no tuvimos la suerte de verlos.
Llegamos en el pequeño pueblo Cerro Castillo con una bajada con una estupenda vista sobre la montaña Cerro Castillo que tiene cumbres desmenuzados. Habríamos gustado hacer un treck  de unos dias pero no estaba posible de alquilar mochilas aquí. Compramos comida por unos días en el pueblo y nos fuimos a acampar 2 kilómetros mas lejos con una bonitas vista sobre las montañas.
El día siguiente el clima fue terrible. Había un viente muy muy fuerte, en contra, con un poco de lluvia. Tuvimos muy frío. Además el ripio fue muy muy malo (Desde Cerro Castillo el asfalto se terminó. Hasta Villa O’Higgins va a ser ripios.). Tuvimos que pararnos temprano porque a las 2 de la tarde estabamos agotados. Encontramos un lugar protegido al lado de un río y fue una buena decisión de pararse porque toda la tarde llovió. El día siguiente disfrutamos del desayuno con une estupenda vista, pero después de 1 hora pedaleando la lluvia regresó. Mas y mas de lluvia, viento frío, estábamos empapados y tuvimos muy muy frío. Tan frío que no pudimos pararnos de pedalear para comer. Pero tuvimos suerte encontramos una casa abandonada donde nos paramos 3 horas para comer, secarnos y nuestra ropa y la lluvia se terminó.
Patagonia es un lugar estupendo para acampar. En todas las partes hay espacios muy lindos para poner su carpa, a menudo con agua al lado.
Y también para pararse para comer el almuerzo con una linda vista.
En la carretera austral hay muchos turistas. Ciclistas, con moto, con van y con mochila que hacen dedo. Cada día cruzamos otros turistas pero no hay muchos autóctonos.
Tuvimos lluvia pero también tuvimos mucho sol, y con el sol los paisajes son increíbles. Muchas colores, lagos azules, … Nos encanta Patagonia.
Pero esta carretera es muy difícil. Cada día tuvimos que subir unas decenas de subidas, muy pequeñas pero muy pendientes. Muchas veces tuve que empujar mi bici y a veces con la ayuda de Lolo mi pololo muy fuerte.
Cuando llegamos en Cochrane estábamos agotados y necesitamos descansar.
Nos paramos en un camping en Cochrane, pero aquí los camping son muy pequeños y en este había bastante carpas muy cerca. Demasiado para nosotros. Lolo encontró un otro camping fuera de la ciudad mucho más tranquilo dónde pudimos quedarnos dos noches sin hacer nada y descansarnos.
La carretera austral es una carretera casi perfecta. Hay 3 problemas.
– el polvo. Terrible cuando cruzamos vehículos. Unos prestaban cuidado a nosotros y ralentizaban pero unos no se preocupaban de nosotros.
– los tábanos, horribles insectos. Todo el día se quedaban al lado de nosotros, zumbando y les gusta venir sobres nuestros labios y detras nuestras gafas. El peor es que se quedaban al lado de nosotros si no pedaleabamos a mas de 30 kilómetros cada hora… Cada vez que nos parabamos nos encantaba matarlos.
– los mosquitos. Al final de la carretera no había tábanos pero mosquitos, unos centenares de mosquitos que querrían sangres de ciclistas. Y sus picaduras rascan mucho!
Despues Cochrane los paisajes fueron con menos ríos y lagos y mas arboles y siempre muy lindos.
Tuvimos que tomar un barco para cruzar un fjord en Puerto Yungay. Había 9 ciclistas en este barco.
Finalmente, despues casi 1000 kilómetros pedaleando sobre la carretera austral llegamos a Villa O’Higgins. No es posible conseguir con bici. Tendremos que tomar un barco para cruzar el lago O’Higgins y ir en Argentina.

PETITE PAUSE BIEN OCCUPÉE À COYHAIQUE

Avec ses 60 000 habitants Coyhaique est la plus grande ville de la Patagonie chilienne, alors il faut en profiter. Objectifs : compléter et expédier un colis, réparer le dérailleur de Lolo et faire le plein de sous au distributeur. Mais pas de chance nous arrivons en ville en fin de journée un vendredi. Il va falloir être productif samedi matin ! On trouve un petit camping à l’écart de la ville pour poser la tente, apéro du vendredi soir pour se remettre en forme et c’est parti.
Alors miracle à Coyhaique à la poste on peut acheter des timbres, des cartes postales et envoyer des colis. Car ici au Chili c’est gratiné pour envoyer du courrier. Déjà il faut réussir à débusquer les cartes postales qui sont très très rares. Et pour les timbres c’est encore pire si l’on n’est pas dans une grande ville, les bureaux de poste vendent des fringues d’occasion, des billets de bus, mais ne peuvent pas expédier de cartes en Europe avant au moins 15 jours et pour le double du prix normal, ou bien veulent bien envoyer mes cartes mais seulement si elles sont timbrées car ils ne vendent pas de timbres… Bref.
Côté magasin de vélo c’est pas de pot. Il y a un championnat de VTT dans la région et tous les marchands de cycles y sont jusqu’à mardi. Ah si, finalement un mécano se libère et répare le dérailleur. On croise les doigts pour que ça tienne.
Le dimanche le temps de finir la mise à jour du site et de faire le tour des distributeurs de la ville pour limiter les frais de retrait, l’après-midi est déjà bien avancée quand on se met en route.
En voilà une pause pas reposante !


DES HUEMULES BIEN TIMIDES

Que de circulation pour quitter la ville ! Sur 40 kilomètres nous croisons plus de véhicules que sur toute la première partie de la Carretera! On se trouve quand même une zone de camping libre bien tranquille dans le petit village de Villa Blanco, et dans la matinée du lendemain la route se divise en deux et on retrouve notre tranquillité. Nous entrons dans le parc National Cerro Castillo où vivent des Huemules, un genre de cerf local, espèce protégée. Vu que ça grimpe bien, on a bien le temps de scruter le paysage, mais on n’en verra pas un seul. Je verrai quelque-chose de bien plus rare. A quelques centaines de mètres je repère un fourgon arrêté au bord de la route avec un petit groupe de touristes qui semblent me guetter. Ça me saoule d’avance de les imaginer me prendre en photo sans m’adresser la parole, mais pas du tout, je suis accueillie en chanson, « ils ont des chapeaux ronds vive les bretons » chanté par une douzaine de français et leur guide bretonne ! Lolo me rejoint et la pause biscuit nous est offerte ! Nos Gwen a Du ont toujours autant de succès !
Nous redescendons vers le petit village de Cerro Castillo, la vue est magnifique sur ces montagnes aux sommets déchiquetés. On aurait bien fait une randonnée de quelques jours ici mais ce n’est pas possible de louer des sacs-à-dos. On se contente donc de se ravitailler pour 3 jours et on quitte la ville pour s’arrêter bivouaquer 2 kilomètres plus loin à l’abri du vent avec une superbe vue sur les montagnes.


LES ÉLÉMENTS SONT CONTRE NOUS

Le lendemain, à peine montés sur nos vélos on se rend compte que la journée va être dure… Le vent est terrible avec des rafales super violentes et bien sûr il nous arrive pile poil dans le nez… Pour ne rien arranger la piste est pourrie de chez pourrie, un gros gravier glissant et pas du tout roulant (car depuis Cerro Castillo fini l’asfalto, jusqu’ à Villa O’Higgins nous allons rouler sur de la piste). Chaque véhicule qui passe soulève un gros nuage de poussière que le vent nous fait respirer de force. Au dessus de nos têtes le ciel est noir et menaçant, et finit par nous lâcher une fine pluie, et comme il fait plutôt froid on est gelés… Les paysages sont magnifiques et la grisaille leur donne un côté mystérieux mais ça ne suffit plus à nous motiver, au bout de 32 kilomètres on n’en peut plus. On trouve un petit coin abrité au bord d’une rivière et on s’y pose même si il n’est que 14h. Un pique-nique plus tard on ne regrette pas notre choix en entendant la pluie tomber sur la tente !
Le lendemain le vent souffle moins fort, le ciel est plus dégagé, on savoure notre petit déjeuner dans ce cadre magnifique. Mais à peine partis notre chance tourne, les nuages reviennent, d’abord avec un crachin, puis de la pluie de plus en plus forte. Le vent nous glace, on n’ose même pas s’arrêter manger tellement on est frigorifiés, bref c’est la galère. Et puis au détour d’un virage, le miracle… On découvre une maison abandonnée et ouverte. Elle est parfaite pour nous : une pièce sans porte ni fenêtre où le vent s’engouffre devient notre séchoir, et il y a une autre petite pièce sans courant d’air où l’on s’installe pour manger. 3 heures plus tard tout est sec, la pluie s’est arrêtée, notre moral est remonté et comme le soleil se couche tard et que nos provisions sont limitées on se remet en route pour quelques heures!


LA PATAGONIE ZONE DE BIVOUACS DE RÊVE

Depuis que nous sommes en Patagonie et encore plus sur la Carretera Australe nous sommes au paradis des campings sauvage. Presque tous les soirs nous pausons notre tente au milieu de paysages grandioses avec bien souvent accès à l’eau car il y a des lacs et rivières partout. En plus il fait jour jusqu’à 22 heures. Sur la route on voit plein de petits campings et on se demande bien comment ils peuvent trouver des clients tellement c’est facile de bivouaquer ici. Mais bon il y a visiblement pas mal d’accros de la douche !
Le midi c’est pareil, on se trouve toujours des chouettes petits coins pour pique niquer et c’est dur dur de se motiver à se remettre en route.


PEU D'AUTOCHTONES MAIS PLEIN DE TOURISTES

On nous avait prévenu, la carretera austale en janvier février c’est blindé de touristes et de cyclistes, préparez vous à croiser du monde. Alors c’est vrai on croise beaucoup plus de voyageurs que d’autochtones : des cyclistes, des motards, des fourgons, et des backpackers pouce en l’air tentant d’amadouer les rares voitures qui passent, mais ça reste très supportable.
Alors forcément c’est pas comme avant, quand on voit une douzaine de cyclistes par jour on ne s’arrête pas faire la causette à chaque fois, mais on fait quand même de sympathiques et éphémères rencontres. Et puis comme chacun avance à son rythme plus ou moins rapide ou matinale, on se double ou se fait dépasser et on redouble les mêmes au fil des jours.
Le soir au bivouac on est le plus souvent seuls au monde, comme on aime. Parfois on est bien tranquilles, et d’autres cyclistes arrivent et installent leur tente à deux mètres de la nôtre alors qu’il y a de la place partout et ça ça nous gave et nous coupe toute envie d’être sociables. Mais d’autres fois chacun s’installe dans son petit coin et on passe la soirée ensemble à discuter au coin du feu, comme avec un couple de chiliens et leur auto-stoppeur voyageant en auto. Vivant à Santiago, ils en avaient marre de leurs interminables semaines de boulot et ils ont décidé de se donner du temps et de voir du pays. Ici au Chili on est loin des 35 heures, la durée hebdomadaire de travail est de 45 heures ! Ajoutez à cela les longues heures passées dans les transports en communs d’une capitale de 7 millions d’habitants. Et tout cela pour 3 semaines de congés payés annuels, et encore quand l’employeur ne fait pas pression pour n’en donner que 2 (Mélanie c’est ici qu’il va falloir venir négocier des conventions !).
En tout cas nous avons passé une très bonne soirée avec eux.

UN COMPTEUR A 5 CHIFFRES

Nous on ne joue plus aux 1000 bornes, nous sommes passé un chiffre au dessus, et par une fin d’après-midi un peu grise et humide nous avons passé le cap des 10 000 kilomètres au compteur !


UNE CARRETERA QUI SE MERITE

On se plaint du mauvais temps, mais en réalité nous avons été plutôt chanceux, et nous avons eu bien plus de soleil que de pluie. Et si la Patagonie sombre, menaçante et mystérieuse est belle, on la préfère quand même ensoleillée. On ne se lasse pas d’admirer ses forêts, lacs et rivières, ces explosions de couleurs et cette nature sauvage.
Mais cette route est aussi difficile qu’elle est belle. Après le Pérou et la Bolivie, avec leurs ripios sableux ou de tôle ondulée et leurs longues longues montées de cols qui se terminaient parfois à 5000 mètres d’altitude, on pensait que cette piste chilienne serait facile.
Mais pas du tout ! Ici pas de col ou presque pas, mais une succession de petites montées très très raides. Des dizaines chaque jour qui s’enchaînent sans fin. Alors vous me direz si il y a des montées c’est qu’il a aussi des descentes. C’est sûr, mais comme la piste est très mauvaise et glissante on ne peut pas prendre beaucoup d’élan, et il faut forcer sur les pédales et régulièrement je dois descendre du vélo pousser. Heureusement que mon amoureux est très très fort ! Régulièrement il descend à pied ce qu’il vient de monter pour m’aider à pousser. Mais au bout d’un moment les jambes n’en peuvent plus, les genoux demandent grâce… Même les vélos faiblissent, deux crevaisons en deux jours (et un changement de pneu arrière pour Lolo, après plus de 10 000 kilomètres il était devenu vraiment lisse, alors tant qu’à s’en être traîné un de rechange…). Les deux derniers jours pour arriver à Cochrane sont les plus difficiles. Nos yeux se régalent mais nous sommes crevés, rincés !


QUAND UNE PAUSE S'IMPOSE

Cette fois c’est décidé on s’offre deux jours de vrai repos à Cochrane, gros village bien tranquille. Pas de visite et même pas de site internet à mettre à jour, rien à faire !
Nous nous installons dans un camping typique de la Carretera Austral : un jardin avec un petit coin douche/wc, un abri avec gazinière pour cuisiner et quelques tables. Lorsque l’on arrive en fin d’après midi il n’y a pas grand monde, mais les chiliens s’installent tard et à 22h il y a des petites tentes partout et on se croirait sur le camping familles du festival du bout du monde. Les gens sont calmes et respectueux mais c’est trop pour nous, nous n’avons pas notre espace vital. Heureusement Lolo nous trouve un autre camping à la sortie de la ville. Il faut faire 2 kilomètres pour aller faire des courses mais il y a plein plein d’espace. On se trouve un petit coin parfait en bord de rivière sous les arbres et on observe les habitudes des campeurs chiliens.

  • Règle n°1 : s’agglutiner. Il y a de l’espace partout mais les gens préfèrent se mettre tous les uns à cotés des autres. On a du mal à comprendre mais tant que l’on est tranquilles dans notre coin nous ça nous va.
  • Règle n°2 : s’installer le plus tard possible. Avec les Chiliens l’heure de pointe pour arriver dans un camping c’est 21h, juste avant la nuit sauf si ils font un asado !

Après deux jours de repos nous voilà en pleine forme pour repartir.


LES PLAIES DE LA CARRETERA AUSTRALE

Malgré ce que j’ai pu dire sur le mauvais temps et sur la difficulté de la Carretera Australe, pour des voyageurs à vélo cette route est un vrai régal. Paysages somptueux, isolement, peu de circulation, supers coins de bivouac… Mais la perfection n’existe pas et la Carretera Australe a elle aussi ses défauts.

  • La poussière. Sur de nombreuses portions de cette piste, chaque passage de véhicule soulève un énorme nuage de poussière. Alors certains conducteurs sympas font bien attention à nous et ralentissement au maximum en nous croisant et nous doublant, mais la plupart foncent et nous on n’y voit plus rien et on tousse ! Ça nous permet de trouver un coté positif à la pluie, qui colle au sol la poussière…
  • Les taons. Ces espèces de grosses mouches ont failli nous rendre fous ! Ils sont là du matin au soir et sont trop trop énervants. Le pire ce n’est pas leurs piqûres, c’est leur bourdonnement et leur sale habitude de venir se poser sur nos lèvres et derrière nos lunettes, c’est insupportable. Et ces sales insectes sont trop forts, pas moyen de s’en débarrasser tant que l’on ne roule pas à plus de 30 kilomètres /heure . Je vous laisse imaginer l’ambiance dans les montées quand on en a chacun 3 ou 4 autour de nous. Alors on a écouté les conseils d’un de nos fidèles lecteurs, la méthode douce « Ô taon suspends ton vol »… Mais ils ne sont vraiment pas sensibles à la poésie de Lamartine. On est donc passé à la méthode qui défoule : à chaque pause on en éclate le maximum, avec une super technique, petit coup léger pour les assommer sans tacher les vêtements puis on les finit au pied. Ça « dé-taon », mais il y en a toujours d’autres pour prendre le relais…
  • Les moustiques. Sur la toute fin de la carretera plus de taons…mais des moustiques, des nuées de moustiques qui s’invitent par centaines à nos bivouacs. Ils sont silencieux mais ils piquent le moindre centimètre carré de peau et parfois même à travers les vêtements, et leur piqûre gratte pendant des jours. Je me remet donc à la mode iranienne et on se réfugie dès que possible dans notre tente, mais je n’ai pas trouvé de solution pour aller faire pipi sans me faire piquer !

UNE ROUTE DU BOUT DU MONDE

Ce que l’on apprécie beaucoup sur cette route c’est son isolement. On y croise peu de villes et nous devons faire des provisions pour 3 ou 4 jours car cette région est vraiment très peu peuplée.
Après Cochrane les paysages deviennent plus boisés et il y a moins de lacs et rivières, mais ça reste toujours très beau.
Nous faisons le choix de ne pas faire le détour par le petit village de Tortel, très singulier paraît-il avec ses maisons sur pilotis reliées entre elles par des passerelles. D’après les retours que l’on en a eu son succès touristique lui a fait perdre beaucoup de son charme. Nous filons donc directement vers Puerto Yungay (enfin façon de parler car pour y arriver il y a un col à franchir), un petit hameau de quelques maisons où la route s’arrête face à un large fiord. 4 fois par jour un bateau fait la navette jusqu’à l’autre rive, nous y embarquons en compagnie de 7 autres cyclistes. On roulait tous dans un mouchoir de poche sans le savoir, et comme chacun avance à son rythme on se disperse rapidement.


VILLA O’HIGGINS TERMINUS DE LA CARRETERA

Encore deux jours de pédalage entre petite pluie et beau soleil, avec encore beaucoup de petites montées bien raides et quelques minis cols et nous voilà arrivés au bout du bout de la Carretera Austral à Villa O’Higgins. 1000 kilomètres où l’on s’est régalés autant que l’on a souffert, et maintenant face à nous le lac O’Higgins. Nous sommes dans un cul de sac et le seul moyen de continuer notre chemin c’est de prendre un bateau pour traverser le lac, puis de faire une vingtaine de kilomètres de rando avec nos vélos pour enfin arriver en Argentine. Une autre aventure nous attend…