du 03/05/2017 au 06/05/2017

Préparatifs au décollage, Madrid.

Le 9 mai 2017 par Lolo

Info pays Espagne
Démontage des vélos et mise en cartons. Parés au décollage ?

Coco & Lolo, grand standing 3 étoiles

Décidément nous allons prendre de mauvaises habitudes : nous emménageons pour 3 nuits à l’hôtel Toledo, 3 étoiles s’il vous plait… toujours grâce à Marc et Océanopolis ! Bon, c’est quand-même un peu moins standing qu’à l’hôtel Bahia de Santander, n’empêche que nous continuons à faire tâche dans ce milieu…
En tout cas nous profitons bien des petits dej à volonté, car en Amérique du Sud on se dit que ce ne sera sans doute plus la même chose.


Emballage

Profiter du luxe c’est bien, mais nous avons un avion à prendre, et pour ça il faut préparer les bagages, y compris les bagages spéciaux que sont nos 2 vélos couchés.

  1. Dénicher de grands cartons pour y mettre nos vélos. Le 5e magasin de vélo sera le bon. Nous en profitons pour acheter à Corinne une paire de gants gore-tex (la chanceuse, il n’y a pas la bonne taille pour moi) et une nouvelle sacoche « de guidon » plus adapté que son ancienne. Fini les doigts gelés quand il pleut et qu’il fait froid, plus d’excuse pour foncer dans les descentes de col !
  2. Il faut ensuite faire rentrer les vélos dans les cartons. En voyant la vidéo de Fred (5ème vidéo) ça me paraissait simple, mais c’était sans compter que nos cartons ont beau être grands, ils ne le sont pas suffisamment. Ça nous parait compliqué d’en trouver d’autres, et nous avons lu que la compagnie Iberia se réservait le droit de placer en avion fret les bagages trop volumineux hors norme, ce qui est confirmé par une expérience vécue par d’autres cyclo-voyageurs. Alors nous ne prenons pas le risque, et il va donc falloir démonter un peu plus les vélos : roues et porte-bagages. Ça prend plus de temps, et c’est Tétris pour caser le tout dans les cartons.
  3. Vérification du poids : pour ne pas payer de taxe de surplus de poids à l’aéroport, nous pesons nos bagages à l’hôtel. Au passage, l’hôtel nous rackette de 1 € à chaque pesée ; c’est ça le standing ? Mauvaise nouvelle, il semblerait que nos vélos aient pris de l’embonpoint. Depuis leur achat fin 2007, nous leur avons ajouté des moyeux dynamo, des lumières, des roues de tandem hyper costauds, un porte-bagages acier pour le Pioneer, des nouveaux guidons un peu plus lourds… A ce stade là, 1er ras le bol. Les quelques bières sont alors bien méritées.
  4. Nous devons donc transférer du poids des cartons vélos vers les autres bagages. Au passage on démonte les chaines, qui pèsent assez lourds vu la longueur. Équilibrage global des poids entre cartons vélos, bagages en soute et bagages en cabine. Nouveau ras le bol, nouvelles bières.
  5. OK

Visite de Madrid ?

La visite de Madrid ce sera résumée à écumer les magasins de vélos à la recherche des cartons, puis écumer les magasins de rando à la recherche de gants gore-tex pour Lolo (trouvés !), puis de se balader un peu et dénicher de délicieux empanadas ! Ca nous aura tout de même permis de ressentir l’ambiance de la ville, et d’apprécier la simplicité des Madrilènes. Et nous avons quand-même foulé la plaza Mayor…
Pas de photos de Madrid, pas eu / pris le temps !

Parés au décollage ?

Oui, parés ! Décollage pour l’Amérique du Sud !
Enfin presque, car une fois dans l’avion, il y a du remue ménage à l’arrière de la cabine. Ca crie, ça bouscule, un homme est maintenu de force sur son siège par 4 policiers. On nous explique que c’est un prisonnier, ressortissant équatorien, qui est rapatrié dans son pays. Mais lui ne l’entends pas de cette oreille, et tente sa dernière chance en se faisant passer pour un fou malade…
Au final des rideaux sont installés. Je ne sais pas si c’est vraiment ça qui l’a calmé, mais en tout cas on ne l’entendra plus durant les onze heures de vol.